- L'échangeur est avant tout une oeuvre d'art "moderne" tout en fluidité et simplicité;
- Méandres urbains - projet peinture artistique sur les piliers de l'échangeur;
- L'idée de voir l'échangeur du dessus et non du dessous sort du commun;
- Si on ajoute des bâtiment de part et d'autre de la voie principale, on crée des élements permettant au son de rebondir et non, comme c'est le cas présentement de simplement s'éteindre dans la stratosphère. Plus il y aura de bâtiments sur lesquels le sont pourra faire écho et plus le site deviendra bruyant et invivable. Effet de tambour;
- Lors de sa construction, personne n'a pensé que les techniques constructives utilisées dans tous états et pays du sud ne pouvaient pas s'appliquer ici avec les conditions hivernales et surtout les tonnes de sel et calcium quotidiennement répendues pour assurer la sérurité des usagers des autoroutes. N'étant en fait qu'une structure évidée recouverte de béton, le sel a fini, avec les années par s'infiltré et gruger béton et armature rendant ainsi le béton friable. Malgré les rénovations extrêmement coûteuses, l'échangeur se déteriore constamment à tel point que le gouvernement songe aujourd'hui à le démolir et construire à sa place un échangeur terrestre. Dans cet ordre d'idée, le projet ne pourrait-il pas être un élément qui viendrait aider à reconstruire l'échangeur? À l'image du pont Jacques-Cartier qui a été refait par section préfabriquées, chaque barre d'habitation pourrait être l'occasion de reconstruction d'une section de l'autoroute;
lundi 11 septembre 2006
Retour sur la présentation de vendredi 8 septembre
Un peu de consistance : le programme
- Commerces / salles d’exposition (15%)
- Bureaux (25%)
- Ateliers d’artistes (arts visuel ou musical) (25%)
- Industries légères (de type imprimeurs) (20%)
- Cafés / bistros (5%)
- Habitations urbaines (10%)
Le tout accessible par la voie d’accès et ses embranchements et le sol.
Premiers balbutiements du projet
Le premier point très positif de cette proposition étant la reconnection de deux mondes distincts qui n’avaient plus de lien depuis belle lurette. Alors que l’autre bon coup est l’élimination de l’obstacle qu’était le tube de béton protégeant le chemin de fer. Cependant le manque de présence du projet au sol ne permettrait pas de vivifier le « no man’s land » existant.
Les précédents
Par exemple, l’idée des grands espaces ouverts à été reprise mais à une plus petite échelle et alors que les bâtiments sont dans la Ville Radieuse tels un pointillé, le projet présenté préconise plutôt la ligne. Une des principales sources d’inspiration a été le projet de Gregotti. L’université de Calabria a la particularité d’être située entre deux points hauts. Cette distinction, qui était d’abord une contrainte, est devenue l’élément rassembleur de tout un projet. En effet, en créant une voie d’accès rejoignant les deux points hauts, Gregotti a su prendre profit de la situation et ainsi développer l’université selon l’équation inversée que les gens viennent d’en haut et non d’en bas. De plus, l’effet flottant de la route est ici renforci par le fait que la passerelle respire et n’est supportée qu’à quelques endroits par des bâtiments qui font office de piliers.Les principes évoqués par la Ville Radieuse
aidèrent à élaborer le projet.
En ce qui a trait à l'esthétisme de l'ensemble constructif, les inspirations sont nombreuse, mais celle de MRDV et Steven Holl sont peut-être les plus frappantes.
L'idée de départ
La bretelle qui tantôt semblait voler se transforme maintenant en un mur bien ancré.
Belle de jour, sobre de nuit
De nuit, l’aspect du site reste égal, quelque soit le climat ou l’heure. Un calme surprenant se dégage des lieux. L’achalandage de l’échangeur et des rues est moindre alors que l’obscurité fait oublier l’état quelque peu dévasté du site. Peu éclairé, plongé, par endroit, dans une presque complète obscurité, le site de l’échangeur Turcot est loin d’être sécurisant.
Petit historique du site de l'échangeur
les années soixante sont aussi des années de grands projets et de grandes visions dignes des villes les plus réputées du monde.
On n’a qu’à penser à la construction de l’aéroport international de Montréal (1960), du pont Champlain (1962), du métro (1966) et de la fameuse Expo 67 pour se rendre compte qu’à l’époque on voyait grand.
L'échangeur Turcot : à la convergence de 3 grandes autoroutes - 10, 15 et 20
C’est aussi à cette époque que les autoroutes commencent à prendre place dans le paysage québécois et que la nécessité d’un échangeur devient évidente. Énorme travail d’infrastructure et d’ingénierie, l’échangeur s’implante au-dessus de la cour de triage Turcot. C’est à ce moment que le chemin de fer sera protégé par un tunnel en béton.
L’échangeur Turcot, symbole de progrès.
Le site de l’échangeur Turcot est aujourd'hui un complexe amalgame de bretelles se croisant et se décroisant, à divers niveaux avec au sud le canal Lachine et la piste cyclable et au nord un lieu complètement vide de vie. Le tout, en contrebas de la rue St-Jacques, est enclavé dans la solitude.
vendredi 8 septembre 2006
Une idée derrière la tête
Le site de l’échangeur Turcot, est tout sauf un site facile.
Cependant, encore faut-il trouver un programme qui pourra s’accommoder du bruit, des vibrations et de la poussière, etc. Le programme préconisé sera essentiellement de type bureaux/commercial/industries légères (atelier de production, imprimeur, etc.). Afin de rendre possible une vie de quartier, des habitations de type studio, atelier ou appartements seront implantées à même les différentes barres qui composerons le site. Ainsi chaque bâtiment/pilier sera un amalgame complexe de plusieurs types de fonctions.
Comment inscrire, dans un contexte résiduel de la ville et à même la complexité d’une méga infrastructure véhiculaire, un projet à la forme simple mais au programme diversifié qui saura lier la haute et basse ville tout en revitalisant un « no man’s land » méprisé?