mardi 29 novembre 2011
Futur casino à La Seyne: l'enquête publique est ouverte
lundi 28 novembre 2011
Complément sur la toiture
dimanche 27 novembre 2011
Que reste-il des indigné-e-s?
De partout à travers le monde, des gens se sont levés afin de dénoncer que les riches avaient le contrôle sur des décisions et que celles-ci sont de loin dans l’intérêt de celui des « 99% » autres. Un bien mince reflet que les classes sociales sont toujours présentes. Toutefois, il en demeure incertain que le mouvement Occupy a compris que le concept marxiste dépasse l’exception de personnes corrompues. À la recherche de « l’unité », le mouvement Occupy s’est propagé rapidement, sans jamais que des revendications autres que « nous ne sommes pas content-e-s »soient réellement mises de l’avant. En effet, malgré des manifestations organisées par d’autres groupes (anticapitalistes ou réformistes) se déroulant à proximité du campement, les indigné-e-s n’ont pas quitté celui-ci.
Aujourd’hui dans plusieurs villes, les camps ont été démantelés par des policiers et policières qui ont été considérés à tord comme des ami-e-s du mouvement. Encore une fois, il ne s’agit de pas de dire, « je connais un policier qui est gentil », mais de voir quel est le rôle de la police dans son ensemble; soit de défendre les intérêts du « 1% ».
L’expérience d’Occupy Montréal démontre une capacité à s’organiser physiquement et aussi quelques erreurs. Les gestes sont venus avant la réflexion et semblent vide de sens. En bref, il en reste que sans revendications et sans solidarité avec les autres mouvements sociaux qui étaient les indigné-e-s et surtout qu’en restera-il?
vendredi 25 novembre 2011
Polly et Algo font jaser !
Bonjour Mme Roy,
J’aimerais vous signifier mon insatisfaction en lien à vos commentaires sur les investissements pour assurer le bien être des faucons et des couleuvres à l’échangeur Turcot.
Vos commentaires et interrogations sont de toute évidence, mal informés. Je pense que la moindre des choses aurait été de consulter des gens qui s’y connaissent avant de lancer des critiques. Bien que, il me semble que même sans être expert, c’est évident que quand on parle d’animaux sauvages, ce n’est jamais simple de « les déplacer ». De plus, si vous aviez fait vos devoirs et si vous étiez un peu mieux informée, vous sauriez que les faucons pèlerins ne construisent pas de nids. Ils utilisent les structures déjà présentes, ils sont donc attachés à un endroit en particulier, et non à un nid. On ne peut donc pas « déplacer » la pile en haut de laquelle ils ont décidé de pondre leurs œufs ! Il existe des méthodes pour les inciter à s’installer ailleurs, plus ou moins efficaces, mais qui sont beaucoup plus coûteuses que d’exercer une surveillance.
Le faucon pèlerin étant sur la liste des espèces vulnérables, il jouit d’un statut particulier et le devoir du ministère des ressources naturelles et de la faune est d’assurer sa protection. Un montant de 20 000 $ pour la surveillance d’une firme professionnelle en 2011, je trouve ça tout à fait raisonnable si on pense à toutes les heures d’observation en plus des rapports produits par la compagnie Services Environnementaux Faucons. Sachez que je ne suis pas du tout affiliée à ceux-ci. Sans leur présence, les ouvriers auraient très bien pu détruire le nid, blesser les faucons (volontairement ou non) et même se faire attaquer par un de ceux-ci. Je suis certaine que le reste du budget de 50 000 $ sera utilisé tout aussi judicieusement et toujours avec le bien être des animaux en priorité.
Ce n’est malheureusement pas le cas pour toutes les espèces, par exemple, encore l’an passé un couple de balbuzard pêcheurs a vu son nid détruit car celui-ci dérangeait les activités d’un club aquatique, sous les yeux impuissants de leurs défenseurs. Les animaux n’ont pas de voix pour se plaindre. On détruit leur habitat, ceux-ci se rabattent sur les structures humaines, c’est la moindre des choses de leur permettre de le faire librement et en les protégeant.
Je ne peux pas parler du dossier des couleuvres car je ne m’y connais pas, mais je suis certaine que le montant est tout aussi justifié.
150 000$, c’est à peine 0.06% du budget de 254 millions consacré à la réfection de l’échangeur Turcot, et ce en sachant très bien qu’il sera démoli. Personnellement j’aimerais bien qu’au moins 1% de ce montant soit consacré au bien être des animaux et des espèces vulnérables ou menacées pendant ces travaux.
Je trouve malheureux que vous utilisiez un chiffre qui semble gros à première vue aux yeux de la population pour faire une sortie publique et essayer de blâmer notre gouvernement avec des commentaires gratuits. J’imagine que c’est ça la politique d’opposition, essayer de descendre le gouvernement au pouvoir en utilisant tout ce qu’on peut, sans s’informer. J’espère que la prochaine fois vous prendrez le temps de le faire, mais malheureusement en cherchant votre adresse courriel sur Google, j’ai pu constater que ce n’est pas la première fois où vous faites des commentaires mal informés….
Salutations,
Associée de recherche, École polytechnique de Montréal
Responsable du nid des faucons pèlerins de l’Université de Montréal