J'ai décrété comme l'an dernier, le mois de juin comme mois officiel de la connexion. La connexion à ma vie, autrement. Ma vie, en dehors du web, des médias sociaux.
Voilà.
Donc, pour me joindre, il faudra être ailleurs qu'ici.
J'adore écrire, j'adore les mots, j'aime les lettres, la composition, la typographie, le rythme, le son des mots dans ma tête quand je les lis. Je les prononce à voix basse, autant quand je lis que quand j'écris. Quand j'écris, je transpose par le clavier les mots que j'entends dans mon esprit, je les prononce sur l'écran en entendant le son des touches. J'aime le rythme des syllabes, la tournure des phrases, le mot rare, et ce beat, ce beat, ce beat, que seules la connaissance et l'utilisation judicieuses de la ponctuation permettent de reproduire couché.
Écrire, c'est pour moi composer dans ma tête un beat qui aurait son équivalent en art oratoire dans la déclamation, dans le récit d'un suspense, en musique, dans la 1ère symphonie de Mahler ponctuée du dialogue des instruments. Écrire pour moi, ce n'est rien d'autre que le plaisir de faire un solo de drum.
L'expression écrite est donc ma favorite. Je la privilégie, pour le plaisir et la facilité, à tous les autres modes de communication :
- la communication téléphonique : never, ever, do i use the phone. Je ne réponds jamais au téléphone à la maison. Commander de la bouffe me mortifie. L'idée d'une conversation longue entre filles me révulse, je l'identifie à du potinage que je déteste. L'idée d'une conversation érotique avec un homme ne me vient pas à l'esprit, l'occasion ne se présente pas. Le téléphone devient donc pour moi l'outil pour communiquer une seule chose : l'urgence. Donc : je ne m'en sers pas.
- la communication graphique : merde, j'aimerais tellement...
- le face à face : j'haïs les gens. Je suis fucking gênée face à ceux que je ne connais pas. Et ceux que je connais et que j'aime, je ne les vois pas, à cause de ma simple paresse d'organiser une rencontre. Ma vie de couple évite d'organiser quoi que ce soit qui concerne autre que l'homme-chat et moi (égoïsme qui nous caractérise depuis longtemps mais avec lequel je vis très bien).
Comme je ne fais qu'écrire, ma communication est souvent peu efficace, car tous n'aiment pas lire. J'écris des courriels, des communiqués, des présentations, des billets, des clavardages, et j'écris tout. Et je ne parle pas. Tous n'aiment pas et donc, si je n'ai pas réussi à passer mon message par écrit, j'oublie de me reprendre autrement. L'écrit, des fois, c'est maladroit, confus, et permanent. Ce n'est pas ouvert, comme un dialogue, par exemple. C'est définitif. Jusqu'à erratum.
C'est par les mots que j'ai commencé à laisser des traces sur la toile depuis l'été 2007. À cause de la facilité, j'ai adopté toutes formes d'écriture et cela m'a ouvert les portes à des rencontres fort enrichissantes. J'adore la vie sur le web. Mais parce que j'aime ça, elle prend une place imposante dans mon quotidien : 1 heure le matin et l'omniprésence tous les soirs. Elle meuble tous les moments de vide qui autrefois étaient occupés à quelque chose dont je n'ai plus idée.
Donc, pour me joindre, il faudra être ailleurs qu'ici.
J'adore écrire, j'adore les mots, j'aime les lettres, la composition, la typographie, le rythme, le son des mots dans ma tête quand je les lis. Je les prononce à voix basse, autant quand je lis que quand j'écris. Quand j'écris, je transpose par le clavier les mots que j'entends dans mon esprit, je les prononce sur l'écran en entendant le son des touches. J'aime le rythme des syllabes, la tournure des phrases, le mot rare, et ce beat, ce beat, ce beat, que seules la connaissance et l'utilisation judicieuses de la ponctuation permettent de reproduire couché.
Écrire, c'est pour moi composer dans ma tête un beat qui aurait son équivalent en art oratoire dans la déclamation, dans le récit d'un suspense, en musique, dans la 1ère symphonie de Mahler ponctuée du dialogue des instruments. Écrire pour moi, ce n'est rien d'autre que le plaisir de faire un solo de drum.
L'expression écrite est donc ma favorite. Je la privilégie, pour le plaisir et la facilité, à tous les autres modes de communication :
- la communication téléphonique : never, ever, do i use the phone. Je ne réponds jamais au téléphone à la maison. Commander de la bouffe me mortifie. L'idée d'une conversation longue entre filles me révulse, je l'identifie à du potinage que je déteste. L'idée d'une conversation érotique avec un homme ne me vient pas à l'esprit, l'occasion ne se présente pas. Le téléphone devient donc pour moi l'outil pour communiquer une seule chose : l'urgence. Donc : je ne m'en sers pas.
- la communication graphique : merde, j'aimerais tellement...
- le face à face : j'haïs les gens. Je suis fucking gênée face à ceux que je ne connais pas. Et ceux que je connais et que j'aime, je ne les vois pas, à cause de ma simple paresse d'organiser une rencontre. Ma vie de couple évite d'organiser quoi que ce soit qui concerne autre que l'homme-chat et moi (égoïsme qui nous caractérise depuis longtemps mais avec lequel je vis très bien).
Comme je ne fais qu'écrire, ma communication est souvent peu efficace, car tous n'aiment pas lire. J'écris des courriels, des communiqués, des présentations, des billets, des clavardages, et j'écris tout. Et je ne parle pas. Tous n'aiment pas et donc, si je n'ai pas réussi à passer mon message par écrit, j'oublie de me reprendre autrement. L'écrit, des fois, c'est maladroit, confus, et permanent. Ce n'est pas ouvert, comme un dialogue, par exemple. C'est définitif. Jusqu'à erratum.
C'est par les mots que j'ai commencé à laisser des traces sur la toile depuis l'été 2007. À cause de la facilité, j'ai adopté toutes formes d'écriture et cela m'a ouvert les portes à des rencontres fort enrichissantes. J'adore la vie sur le web. Mais parce que j'aime ça, elle prend une place imposante dans mon quotidien : 1 heure le matin et l'omniprésence tous les soirs. Elle meuble tous les moments de vide qui autrefois étaient occupés à quelque chose dont je n'ai plus idée.
(je me souviens d'avoir essayé d'élever des kids, était-ce cela?)
JUIN : MOIS OFFICIEL DE LA CONNEXION
connecter avec pleins de trucs intéressants, notamment :
- faire du yoga le matin (tiens, je pensais que je manquais de temps dernièrement)...
- découvrir un nouveau hobby : en juin dernier m'a pris l'envie de tricoter et cela a donné un superbe chandail chaud pour l'homme-chat en décembre dernier dont il ne s'est pas servi pendant notre super hiver chaud
- faire du bicycle stationnaire devant la TiVi (ça me prend un bicycle stationnaire que je vais laisser en plein milieu du salon)
- dessiner (pourquoi pas)
- lire (tellement!)
- marcher
- faire l'amour (est-ce qu'on a le droit en plein milieu de la soirée)
- égrenner des tomates et faire des cans
- confectionner des raviolis
- peindre les moulures au plafond à la feuille d'or
- faire des devoirs
- prendre des bains
- manger de la glace molle
- fumer des gauloises
- pratiquer la calligraphie
- réécouter tous mes CD's avec des écouteurs
... si je vous lâche et que je m'y mets, peut-être que le mois de juin se prolongera en juillet...
Que de plaisir en perspective. Passez un bel été, les babes. Je vous aime!
connecter avec pleins de trucs intéressants, notamment :
- faire du yoga le matin (tiens, je pensais que je manquais de temps dernièrement)...
- découvrir un nouveau hobby : en juin dernier m'a pris l'envie de tricoter et cela a donné un superbe chandail chaud pour l'homme-chat en décembre dernier dont il ne s'est pas servi pendant notre super hiver chaud
- faire du bicycle stationnaire devant la TiVi (ça me prend un bicycle stationnaire que je vais laisser en plein milieu du salon)
- dessiner (pourquoi pas)
- lire (tellement!)
- marcher
- faire l'amour (est-ce qu'on a le droit en plein milieu de la soirée)
- égrenner des tomates et faire des cans
- confectionner des raviolis
- peindre les moulures au plafond à la feuille d'or
- faire des devoirs
- prendre des bains
- manger de la glace molle
- fumer des gauloises
- pratiquer la calligraphie
- réécouter tous mes CD's avec des écouteurs
... si je vous lâche et que je m'y mets, peut-être que le mois de juin se prolongera en juillet...
Que de plaisir en perspective. Passez un bel été, les babes. Je vous aime!
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