vendredi 6 août 2010

Le « casino de la rade » espère ouvrir en 2013

Joagroupe va construire le futur « casino de la rade ». Les élus seynois voteront ce matin en conseil municipal la délibération confiant la délégation de service public au troisième casinotier en France (derrière Partouche et Barrière). Salle de spectacle de 700 places, deux restaurants, bars, espace de jeu en extérieur pour les fumeurs, parking... Le projet est estimé à environ 20 M€.

L'établissement de jeu sera construit en lieu et place du projet de pôle théâtral sur le site des anciens chantiers, au bord de l'eau. La municipalité, qui mise beaucoup sur ce casino, espère une ouverture pour 2013. À quelques mois des élections municipales.

Le casino sur un bateau
Trois groupes avaient répondu à l'appel d'offres lancé par la ville. Vikings Casinos, choisi pour construire celui de Sanary, s'est vite retiré de la course.

Le groupe Financière Royal Resort s'est déplacé à La Seyne, mais n'a finalement pas déposé de dossier. Joagroupe, délégataire du précédent projet de casino de Sanary et depuis en contentieux avec la ville remporte donc le « gros lot ». « Joagroupe est très motivé pour construire le casino à La Seyne, ils veulent prendre de vitesse le projet de Sanary. Ils souhaitent même monter, pendant le chantier, un casino de 1 000 m² sur un bateau qui sera accosté à la grande forme », affirme une source anonyme proche du dossier.

Le projet pourrait être lancé dès que Joagroupe obtiendra l'autorisation par le ministère de l'Intérieur d'exploiter des machines à sous.

Objectif : lancer l'activité et capter la clientèle avant même la livraison du bâtiment.

« Un second porte-avions »
Si le casino n'existe pour l'heure seulement qu'en maquette, il a déjà hérité d'un surnom : le deuxième porte-avions de la rade, avec sa forme rectangulaire, son long « ponton » blanc et son « îlot » couleur métallique, dressé comme une tour de contrôle.

Pour la commune, très endettée, le casino doit représenter une bouée de secours avec une rentrée financière annuelle estimée entre 2,5 et 2,8 millions d'euros.

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