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mercredi 28 mars 2012

Développement contrôlé? Mais par qui?

« ... il n’est nullement question de transformer notre municipalité selon le modèle de Saint-Sauveur par exemple. Toutefois, sans un développement contrôlé, nous ne pourrons maintenir, et encore moins, développer les services de proximité dont nous avons grandement besoin. Je crois fermement que c’est en conjuguant tous les atouts et forces de notre communauté que nous réussirons à améliorer notre qualité de vie. J’aime aussi à penser que vous êtes tous avec nous, les membres de votre Conseil, pour un avenir meilleur. » (Réal Pelletier)
Mot du maire, La voie municipale, mars 2012


Les échangeurs sud et nord à Saint-Armand en 2017,
selon une simulation du ministère des Transports du Québec. 
Notre maire parle d'un développement 'contrôlé. La question qui tue : Un développement contrôlé par qui et selon quelles priorités?
En lisant le 'Mot du maire', je me suis rappelé deux recommandations des commissaires du BAPE dans leur rapport final sur le Projet de parachèvement de l'autoroute 35 :
« La commission [...] invite la municipalité de Saint-Armand à travailler de concert avec le ministère des Transports afin d’améliorer la sécurité du chemin de Saint-Armand et la quiétude des lieux, dans le respect des caractéristiques paysagères qui en font un attrait touristique reconnu par la MRC de Brome-Missisquoi et partie intégrante des circuits "Paysages pittoresques" et "Tranquillité légendaire" ». (Avis 34, p. 110)
« La Commission est d'avis que, compte tenu de la grande vulnérabilité du noyau de bâtiments à caractère patrimonial de Saint-Armand et de sa proximité avec l’échangeur projeté, il serait opportun avant toute intervention dans ce secteur que le ministère des Transports consulte les propriétaires, la municipalité de Saint-Armand ainsi que le ministère de la Culture et des Communications afin de s’assurer que les travaux ne compromettent pas la mise en valeur des lieux ». (Avis 33, p. 109)
Jusqu'à maintenant, ce projet de développement est entièrement contrôlé par le ministère des Transports du Québec. Or, l'aménagement des deux premières sorties de l'autoroute 35 sera particulièrement déterminant pour l'avenir de Saint-Armand et de sa population.
Pris en charge et revitalisé par le milieu, ce passage unique pourrait devenir très concrètement un trait d'union entre Philipsburg et Saint-Armand, entre le passé et le présent, entre anglophones et francophones, entre l'eau et la terre...
Mais qu'adviendra-t-il si l'aménagement de cet axe de développement névralgique est laissé au MTQ et à quelques promoteurs immobiliers privés? J'y pense chaque fois que j'emprunte l'autoroute 10 et que je vois annoncée la sortie Ange-Gardien... « Il n’est nullement question de transformer notre municipalité selon le modèle de Saint-Sauveur », avez-vous dit? 

jeudi 21 avril 2011

Tours de passe-passe

Publié le 21 avril 2011 à 05h00 | Mis à jour à 05h00
Saint-Armand : une quatrième tour de télécommunication

Michel Laliberté
La Voix de l'Est

(Saint-Armand) Une nouvelle tour de télécommunication sera érigée dans la municipalité de Saint-Armand. Elle s'ajoutera aux trois déjà en place qui émettent des ondes pour desservir les cellulaires dans ce secteur.

La compagnie Vidéotron a obtenu mardi soir le feu vert de la MRC de Brome-Missisquoi pour construire une tour de 90 mètres. Dans leur résolution destinée à la Commission de protection du territoire agricole, les maires ont indiqué ne pas s'opposer au projet.

Si la CPTAQ donne également son aval, la tour sera construite dans une zone industrielle où se trouvent des carrières. Elle côtoiera les tours de Bell, Telus et Rogers, toutes en fonction dans un rayon de trois kilomètres, près de la route 133.

Le conseil municipal de Saint-Armand ne s'est pas opposé au projet. La future tour sera dans un secteur de faible valeur environnementale, signale le maire Réal Pelletier. «On n'a pas de beaux paysages dans ce coin-là. Et ça va être loin du village; on ne la verra même pas», a-t-il dit hier en entrevue.

M. Pelletier n'a pu dire si l'entreprise a tenté de s'entendre avec une des compagnies propriétaires des tours existantes dans le secteur pour la partager, évitant ainsi de devoir en ajouter une. Il doute que ces entreprises acceptent de collaborer en ce sens. «Une de plus ou une de moins, ça ne change pas grand-chose pour nous. Ce sont des taxes de plus, environ les mêmes taxes chaque année qu'une maison», a-t-il expliqué.

Que les quatre grandes compagnies de télécommunication imposent leur tour dans notre paysage « de faible valeur environnementale » (comme dans tout le Québec habité), c'est une chose, disons tolérable. Que ces quatre mêmes compagnies, malgré l'accueil que nous faisons à leurs tours, n'offrent pas Internet haute vitesse à 40 % d'entre nous, c'est autre chose. Et tout à fait intolérable. Mais ce qui est encore plus inacceptable, c'est l'attitude complice des autorités locales et régionales qui n'exigent pas en retour d'un permis d'implantation, que tous les citoyens de leur municipalité puissent en bénéficier. Si nos ancêtres avaient été aussi laxistes et complaisants, il n'y aurait encore aujourd'hui ni téléphone, ni électricité dans nos campagnes. Et tout ça, comble du ridicule, pour « les mêmes taxes chaque année qu'une maison »! « Ça ne change pas grand chose pour [vous] », monsieur le maire, mais pour nous, les laissés-pour-compte d'Internet haute vitesse en 2011, c'est révoltant.

MISE À JOUR - 13 mai 2011



MISE À JOUR - 7 juin 2011

Lors de la période de questions de l'assemblée publique du Conseil municipal, hier soir, M. le maire confirme que rien ne va plus avec le projet Internet haute vitesse de la MRC. Il nous assure cependant qu'il cherche toujours comment doter la campagne de Saint-Armand de ce service essentiel. Des pourparlers on repris localement avec Bell pour que la compagnie déjà implantée ici dans les villages de Philipsburg et de Saint-Armand puisse étendre son réseau plus à l'est. On pense pouvoir le faire via le chemin Dutch à partir de Bedford où des travaux sont en cours, en utilisant une technologie mieux adaptée et plus abordable...