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dimanche 29 avril 2012
dimanche 17 avril 2011
« Si on s'y mettait... »
« Ne serait-il pas souhaitable que la population de Saint-Armand puisse disposer d'un lieu où les citoyens ordinaires, comme ceux qui sont impliqués au sein de l'une ou l'autre des institutions locales, pourraient échanger leurs idées afin de jeter les bases d'une collaboration saine et durable entre les organisations existantes et celles qui sont encore à naître?
« Ça intéresse quelqu'un?« Les institutions : des outils communautaires »
Dans Le Saint-Armand, avril-mai 2011, p. 3
Bien sûr que ça m'intéresse!
Je propose une rencontre mensuelle ouverte à tous, disons le dernier dimanche de chaque mois, pour échanger sur le temps qu'il fait à Saint-Armand. Avec publication d'un compte rendu des échanges et, s'il y a lieu, recommandations au Conseil municipal ou à toute autre instance.
Si cette formule vous inspire quelque chose, communiquez avec moi par courriel ou dites-le en commentaire et refilez l'invitation à d'autres en cliquant sur l'icône 'M' ci-après :
Si cette formule vous inspire quelque chose, communiquez avec moi par courriel ou dites-le en commentaire et refilez l'invitation à d'autres en cliquant sur l'icône 'M' ci-après :
Jean Trudeau, coord.
Comité local d'initiatives communautaires (CLIC)
jean.trudeau@gmail.com
Mise à jour -- Mardi, 19 avril 2011
Où? Dans chacun des lieux énumérés dans l'éditorial du journal : pourquoi pas?
Quand? J'ai fait une proposition; vous pouvez proposer autre chose.
Comment? Ce serait le premier sujet d'échanges.
3 réponses reçues jusqu'à maintenant, dont 2 par courriel :
« La rencontre mensuelle, c'est une belle idée, une sorte de "bee" aux idées collectives. Oui, mais où? »
« Nous avons tout ce qu'il faut pour lancer cette initiative. Je suis partant. On se rencontre quand? »
samedi 9 avril 2011
À la mémoire de Pierre Gauvreau...
En apprenant sa mort, je me suis rappelé et j'ai relu dans notre journal local l'entretien de Jean-Pierre Lefebvre avec notre concitoyen Pierre Gauvreau, cet homme épris de liberté, signataire du Refus global (pdf), qui a marqué l'art visuel et la télévision québécoise ces dernières décennies. Extraits.
Le texte intégral (pdf) de cette entrevue : « Brève rencontre avec Pierre Gauvreau » dans Le Saint-Armand, vol. 2 no 6, juin 2005 .
Pierre, comment te définirais-tu?
Dans la mesure du possible, j’évite de me définir. Ça ne m’intéresse pas de m’enfermer dans une catégorie, à savoir si je suis croyant ou si je ne le suis pas, si je suis de gauche ou de droite, parce que ça ne veut plus rien dire tout ça. Donc, je vis ma vie la plus ouverte possible. Je veux être le plus libre possible, et être libre c’est être ouvert. Je considère que je suis né à un moment privilégié de l’Histoire. Je suis de ceux qui ont connu l’arrivée de l’aviation et de toutes sortes de choses qui ont complètement bouleversé la vie des hommes, qui ont rendu caduques les connaissances classiques et les interprétations religieuses de la société.
La société québécoise, la société «canadienne-française», n’est pas toujours une société dans laquelle il est facile de vivre parce que le problème de l’identité, on le traîne avec soi à la journée longue. C’est quoi un vrai Québécois, un vrai ceci ? Êtes-vous une vraie femme, un vrai homme ? On se pose constamment ces questions. Il faut absolument tout cataloguer. Ça révèle une insécurité profonde, et cette insécurité est un des aspects marquants de notre culture. On a par ailleurs l’obsession de vouloir arrêter le Temps. C’est complètement utopique ! Le temps qui a passé depuis qu’on se parle est irrécupérable. La nature, l’univers, sont en mouvement, tout est en mouvement, en déséquilibre, en porte-à-faux. Donc, cela va à l’encontre des valeurs que notre société québécoise - surtout canadienne-française - a voulu se donner et tient encore à se donner.
(...)
Regrettes-tu quelque chose?
Être obligé de mourir. Je le prends pas.
Le texte intégral (pdf) de cette entrevue : « Brève rencontre avec Pierre Gauvreau » dans Le Saint-Armand, vol. 2 no 6, juin 2005 .
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dimanche 20 mars 2011
Développement ou dévitalisation?
Pas facile de s'y retrouver...
Dans le journal Le Saint-Armand, la Société de développement de Saint-Armand nous annonce qu'elle reprend ses activités. Objectif : regrouper des investisseurs, décideurs, entrepreneurs qui ont un intérêt commun pour réaliser des projets locaux collectifs et mettre en place une structure pour assurer la réalisation de ces projets. Priorités : revitaliser les infrastructures récréo-touristiques de Philipsburg; implanter Internet haute vitesse partout et de façon équitable; prolonger jusqu'à Saint-Armand la piste cyclable projetée dans la région.
Dans la même édition, La Rédaction sonnait l'alarme dans son éditorial intitulé « Saint-Armand, une municipalité dévitalisée? ». L'équipe du journal y affirme que notre « population vieillit et [que] les jeunes y sont trop peu nombreux pour assurer le renouvellement normal des forces vives de la communauté. Ce qui entraîne inévitablement, à plus ou moins brève échéance, une baisse progressive des services. [Or] lorsque la population cesse de se renouveler, l’extinction guette la communauté. »
La Voie municipale de mars 2011 nous apprend que le Conseil municipal « travaillera sous peu à la création d'une société de développement économique et communautaire locale. Cette nouvelle société sera en mesure d'accepter et de s'occuper des mandats de développement, tant économique que communautaire, que lui confiera le Conseil ».
Dans la même édition de la Voie municipale, nos élus se veulent rassurants : « Malgré ce qui a pu se dire ou s'écrire, la municipalité de Saint-Armand n'est pas, selon le MAMROT, une municipalité dévitalisée. D'autre part, Saint-Armand est éligible à certains programmes et subventions habituellement attribués à des municipalités dévitalisées... »
Deux choses m'ont frappé en lisant ces articles : d'une part, l'incompréhension manifeste et persistante entre l'équipe du journal local (La rédaction) et le Conseil municipal; d'autre part, l'incapacité de nos élus et de nos 'forces vives' de travailler ouvertement et de concert au développement économique de Saint-Armand.
Or, au-delà des stratégies et des oppositions, il y a une réalité : Saint-Armand ne pourra échapper à la dévitalisation sans projets de développement durable inspirants. Et pour que ces projets se réalisent, il faudrait s'unir et mettre le monde de Saint-Armand dans le coup plutôt qu'en discuter en catimini chacun de son bord.
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