Une étude universitaire initiée par l'échevin de l'urbanisme, récemment présentée au Collège communal, fait le point sur les impacts prévisibles du développement de la Ville de Gembloux.
Réalisée par le CREAT (UCL), cette étude prospective et stratégique a le mérite de présenter un bilan global et actualisé des principaux enjeux, par ailleurs déjà présentés pour certains dans des outils communaux antérieurs (SSC, PCM...). Parmi les différents impacts évalués, ceux sur la mobilité ne sont évidemment pas les moindres.
Dans son état des lieux (p.95), l'auteur d'étude précise que "La N29 accueille un trafic de plus en plus important ; en 2007, on y note un flux quotidien d’environ 13.500 véhicules. Une part importante de ce trafic est constituée de poids lourds, de 15 à 20 % dans sa partie ouest. Ce trafic engendre des problèmes de convivialité et de sécurité, souvent dénoncés par les riverains. Les indications des systèmes de navigation par satellite (GPS) incitent les camions à traverser la ville pour rejoindre la E411, car c’est l’itinéraire le plus court pour aller de Charleroi à Eindhoven.
A contrario, cet axe joue de plus en plus un rôle de « boulevard urbain » à l’échelle de la ville."
Parmi les mesures à prendre, voici l'une de celles qui portent sur la N29 (p.97) :
"L’augmentation du trafic le long de la RN29 impose aussi d’y trouver une solution, d’autant que cet axe qui traverse la ville mérite d’être considéré comme un boulevard urbain digne de ce nom. Une des solutions évoquées de longue date pour résoudre ce problème est la réalisation d’un contournement nord-ouest par une boucle de déviation qui rejoindrait la RN4 entre l’ancienne chaussée romaine et le village d’Ernage.
Mais une telle infrastructure s’avérerait très coûteuse et elle nécessiterait un passage sur la commune voisine de Chastre. Parallèlement, un réaménagement de la N29 dans la traversée de Gembloux est indispensable pour améliorer la sécurité et la convivialité le long de cet axe.
- On pourrait donc d’abord tenter de dissuader le trafic de transit, et en particulier les poids lourds, par des aménagements dissuasifs ou des limitations de tonnage, afin de reporter les camions sur le « contournement » autoroutier déjà existant (entre Fleurus ou Sombreffe et Thorembais par le réseau autoroutier et l’échangeur de Daussoulx). Il s’agirait aussi de permettre une cohérence entre les politiques locales de mobilité et les indications fournies par les systèmes GPS. Dans un second temps, si ces aménagements s’avèrent insuffisants, le projet d’un contournement pourra être réexaminé.
- Si le report de trafic de transit sur le réseau autoroutier via Daussoulx s’avérait irréaliste, un autre ordre de priorités établirait qu’on commence par réaliser le contournement nord-ouest, ce qui donnerait aussitôt à la RN29 dans sa traversée de la ville la fonction attendue de boulevard urbain.
Notons que la réflexion doit aussi tenir compte du trafic provenant de Cortil-Noirmont, flux non négligeable au niveau du carrefour entre la rue des Résistants et la N29."
Etude à télécharger sur le portail de Gembloux 2020.
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dimanche 30 mai 2010
lundi 10 août 2009
Les intentions communales en 1996

En avril 1996, le Schéma de Structure Communal* (SSC) de la Ville de Gembloux traite l'hypothèse d'un contournement de la manière suivante :
"OPTIONS D'AMÉNAGEMENT
Voies de transit régional
1) Réalisation du contournement Nord
Objectif :
Ce contournement serait réalisé en vue d'écarter le trafic de transit, empruntant la Chaussée de Charleroi (N29), des zones urbaines de Gembloux. La chaussée serait alors considérée comme une voie de liaison dans sa traversée de l'agglomération.
Proposition d'aménagement :
Le contournement quitterait la chaussée de Charleroi pour emprunter l'assiette désaffectée de la ligne de chemin de fer Gembloux-Sombreffe jusqu'à la jonction de la Chaussée de Wavre [N4] et de la chaussée de Namur où un carrefour serait à aménager.
Ce contournement devrait être conçu sous forme de voirie à deux bandes (+ deux bandes d'urgence) et traité (talus plantés) en vue de limiter les nuisances pour les habitants des quartiers de l'Agasse.
Deux propositions se distinguent par l'origine de la bifurcation.
Projet I : Grand contournement.
Le contournement emprunte le chemin du bois Jean, à hauteur de Corroy-le-Château, et rejoint ensuite l'assiette du chemin de fer.
Ce contournement a l'avantage d'être tracé sur un parcours non accidenté mais demanderait l'expropriation de très bonnes terres agricoles.
Projet II : Petit contournement.
La bifurcation se ferait à Grand-Manil à hauteur du carrefour de l'Avenue Georges Bedoret.
Ce tracé a l'avantage d'être plus court mais traverse une zone humide (Sources du ruisseau du Poncia) ainsi qu'une zone qui est inscrite au plan de secteur en zone d'extension d'extraction."
Le SSC propose ensuite des aménagements permettant de contrôler la vitesse, notamment aux différents carrefours jalonnant le tronçon urbain de la N29, devenant 'voie de liaison' si le contournement est mis en œuvre.
(*) Bureau d'études TOPOS sprl / CIGER asbl
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vendredi 7 août 2009
Pas de contournement avant 2015 ?
En novembre 2004, les bureaux d'études auteurs du Plan Intercommunal de Mobilité décrivaient ainsi dans une 'fiche action' l'hypothèse d'un contournement nord-ouest de Gembloux :
"La traversée de Gembloux par la N29 se matérialise par de nombreux carrefours et un certain ralentissement de la circulation. Dès lors, afin de restaurer la fonction régionale de la N29, serait-il nécessaire de créer un contournement par le Nord de l’agglomération ?
Sans écarter catégoriquement l’idée à plus long terme, les bureaux d’études considèrent qu’un contournement Nord-Ouest de Gembloux ne se justifie pas dans la décennie à venir et ce pour
plusieurs raisons :
- bien que les flux soient importants, il n’existe pas réellement de saturation de trafic sur la N29 ;
- le flux empruntant la N29 Sud est essentiellement un trafic à destination de Gembloux ;
- le flux susceptible d’utiliser le contournement nord ne dépasserait pas les 500 véhicules / heure pour les deux sens confondus ;
- à un horizon de dix ans, la grande partie de l’augmentation de trafic sera générée par les différents lotissements de Gembloux, mais aucun n’est prévu entre la chaussée Romaine et les
quartiers d’habitat déjà établis ;
- l’ensemble des éléments de modération de vitesse proposés sur la N 29 a également un but de rendre la N 29 moins attractive comme voie de transit ; la création d’un contournement
viendrait contrecarrer l’effet voulu et serait contraire aux objectifs.
Néanmoins, il sera important de créer un accès à la gare via la N4.
Deux solutions sont possibles (en complément de l’extension du parking à l’Est du chemin de fer) :
- Utilisation du pont existant de la chaussée Romaine et création d’une voie le long du sillon ferré ;
- Création d’un nouveau pont à proximité du carrefour de la chaussée de Wavre / N4.
Cette deuxième solution étant plus proche de la gare serait plus attractive, mais générerait des coûts plus importants.
L’accessibilité de la gare (mais aussi ses capacités de stationnement) est un des éléments essentiels pour renforcer l’intermodalité, d’autant plus qu’une grosse partie de l’augmentation de trafic sera à destination de l’agglomération bruxelloise. Les abords de la gare possèdent encore des potentiels d’augmentation de capacité de stationnement.
Mais attention, ce raisonnement n’est valable que si aucun développement urbain important ne vient s’implanter au nord de Gembloux du côté de la chaussée Romaine. Dans le cas contraire, une nouvelle voirie sera nécessaire pour structurer le territoire afin d’éviter le transit dans les zones résidentielles comprises entre la N29 et le chemin de fer. La question devra être réévaluée en son temps."
C'est moi qui souligne ;-) Rendez-vous dans 5 ans ?
"La traversée de Gembloux par la N29 se matérialise par de nombreux carrefours et un certain ralentissement de la circulation. Dès lors, afin de restaurer la fonction régionale de la N29, serait-il nécessaire de créer un contournement par le Nord de l’agglomération ?
Sans écarter catégoriquement l’idée à plus long terme, les bureaux d’études considèrent qu’un contournement Nord-Ouest de Gembloux ne se justifie pas dans la décennie à venir et ce pour
plusieurs raisons :
- bien que les flux soient importants, il n’existe pas réellement de saturation de trafic sur la N29 ;
- le flux empruntant la N29 Sud est essentiellement un trafic à destination de Gembloux ;
- le flux susceptible d’utiliser le contournement nord ne dépasserait pas les 500 véhicules / heure pour les deux sens confondus ;
- à un horizon de dix ans, la grande partie de l’augmentation de trafic sera générée par les différents lotissements de Gembloux, mais aucun n’est prévu entre la chaussée Romaine et les
quartiers d’habitat déjà établis ;
- l’ensemble des éléments de modération de vitesse proposés sur la N 29 a également un but de rendre la N 29 moins attractive comme voie de transit ; la création d’un contournement
viendrait contrecarrer l’effet voulu et serait contraire aux objectifs.
Néanmoins, il sera important de créer un accès à la gare via la N4.
Deux solutions sont possibles (en complément de l’extension du parking à l’Est du chemin de fer) :
- Utilisation du pont existant de la chaussée Romaine et création d’une voie le long du sillon ferré ;
- Création d’un nouveau pont à proximité du carrefour de la chaussée de Wavre / N4.
Cette deuxième solution étant plus proche de la gare serait plus attractive, mais générerait des coûts plus importants.
L’accessibilité de la gare (mais aussi ses capacités de stationnement) est un des éléments essentiels pour renforcer l’intermodalité, d’autant plus qu’une grosse partie de l’augmentation de trafic sera à destination de l’agglomération bruxelloise. Les abords de la gare possèdent encore des potentiels d’augmentation de capacité de stationnement.
Mais attention, ce raisonnement n’est valable que si aucun développement urbain important ne vient s’implanter au nord de Gembloux du côté de la chaussée Romaine. Dans le cas contraire, une nouvelle voirie sera nécessaire pour structurer le territoire afin d’éviter le transit dans les zones résidentielles comprises entre la N29 et le chemin de fer. La question devra être réévaluée en son temps."
C'est moi qui souligne ;-) Rendez-vous dans 5 ans ?
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