jeudi 31 mars 2011

Réduction des heures d'ouverture à Morses Line

Communiqué

Bonjour à tous,

À compter de demain, le 1er avril, le poste frontière Canadien de Morses Line fermera tous les après-midi à 16:00 hr. Cette décision est décevante.

Une manifestation marquera le coup à 16:00 demain à Morses Line. Nous nous rendons au Vermont vers 15:00, et reviendront au Québec pour passer au poste douanier un peu avant 16:00 hr.

Le rendez-vous est donné sur la ferme d'Eric Dandurand, au bout du chemin Dandurand, à 15:00 hr. Le chemin Dandurand est le premier chemin de terre, à droite de la 235, lorsqu'on roule en direction de Franklin VT.

Venez en grand nombre, en auto, en vélo, en tracteur ou à pied, si vous le voulez. Amenez vos voisins et amis.

Avec de la persévérance, nous obtiendrons une amélioration de la fluidité dans nos déplacements vers le Sud et non une diminution de celle-ci.

Claude Benoît


Mise à jour : 2 avril 2011

Radio-Canada, TVA et WCAX de Burlington Vt étaient là...



Et les médias en ont fait mention :

dimanche 27 mars 2011

Lourde soirée et grand bonheur musical

« Bienvenue à vous qui venez passer avec nous un moment de grand bonheur musical... (Richard Tremblay)
« Ce soir, nous avons une assez lourde soirée... Lourde, parce que c'est plein de sens... » (Robert Trempe)
C'est en ces termes qu'on nous présentait hier soir la 5e édition du Concert Hors les murs des finissants du Conservatoire de musique de Montréal présenté ici, à l'église Notre-Dame-de-Lourdes.

J'en parle, d'abord parce que j'aime la musique classique; mais aussi, parce que j'aime Saint-Armand et que... Très franchement, je me suis demandé s'il ne s'agissait pas là à la fois la cinquième et la dernière édition de cet événement qui marque si bien le début du printemps...
Pas à cause du programme, encore moins des interprètes : « Nous sommes privilégiés d'avoir accès dans notre région à cette qualité d'interprétation », écrit Richard Tremblay dans son mot de bienvenue. Et c'est tout à fait ça. Plus encore : nous sommes privilégiés d'avoir comme organisateur et présentateur un Robert Trempe qui prend la peine, avant chaque pièce musicale au programme, de nous communiquer sa passion pour la musique en nous présentant le compositeur et le contexte de l'oeuvre.

Pas à cause de l'organisation : tout à fait remarquable! Robert Trempe, Richard Tremblay et, en coulisse, les autres membres du comité organisateur (Marie Dubé, Rita Dupont, Carmen Laroque et Louis Arpin) savent faire les choses. Et surtout pas à cause de l'acoustique de la salle! Pour l'apprécier -- si vous n'y étiez pas --, mettez vos écouteurs (important!) et écoutez pendant quelques minutes l'extrait qui suit... L'enregistrement n'est pas professionnel, mais donne une bonne idée de l'atmosphère sonore.

Valse, op. 116, de Benjamin Godard (1849-1895)
Arianne Brisson, flûte traversière,
accompagnée au piano par Francis Perron.

Pas à cause de l'auditoire présent : attentif et visiblement enchanté, le silence pendant et les applaudissements après en témoignent...
Ni du confort : la fluidité de la musique nous fait vite oublier la dureté des bancs... Ni du prix d'entrée : quand même, 15 $ seulement...
Il y a des signes qui ne trompent pas. Nous étions à peine une centaine; la plus faible assistance depuis la création de l'événement... Et si peu de jeunes dans la salle pour écouter de jeunes musiciens aussi talentueux...

Mais surtout, étrangement, pas de « Bienvenue, l'an prochain! » Omission volontaire de la part du présentateur? Simple oubli attribuable à un moment d'ivresse musicale? Hésitation à s'engager ainsi à organiser une sixième édition face à autant de places vides?

Question cruciale et vitale devant une telle désaffection du public local : reviendra, reviendra pas? Lourde décision!
Photo : Michel Saint-Denis

Témoignage reçu par courriel, le 30 mars 2011

Saint-Armand en harmonie
Par Marie-Hélène Guillemin-Batchelor

Les 26 et 27 Mars dernier, en l’Église Notre-Dame-de-Lourdes, Saint-Armand a eu une fois de plus l’extrême privilège d’assister au concert des finissants du Conservatoire de Musique de Montréal. Baryton, flutiste, violoniste, pianistes et joueuse de cor nous ont impressionné tant par leur talent que par l’interprétation virtuose de diverses œuvres dont certaines assez ardues.

John Giffen, Baryton

Alice Lan Lepine, Cor; Danielle Boucher, piano; Francis Perron, piano;
Ariane Brisson, flûte; Aude St Pierre, piano; Geneviève Beaudoin, violon.

Nous sommes vraiment choyés d’avoir une relève musicale aussi douée. Et nous sommes chanceux que ces jeunes excellents interprètes viennent se produire depuis cinq ans dans la belle Église de notre petit village.

Merci à tous ceux qui se donnent la peine de créer et d’organiser de tels moments de bonheur.

« La musique mets l’âme en harmonie avec tout ce qui existe »
Oscar Wilde

jeudi 24 mars 2011

TURCOT: d'oû vient donc cette estimation de 3 milliards$

TURCOT: Mais d’où provient cette estimation de 3 milliards?.
La reconstruction de l’Échangeur Turcot.

Quelques semaines auparavant comme coût du projet, on annonçait 1,5 milliards$. Quelques jours plus part, on faisait mention de 1,8 milliards. Finalement. la dernières estimation rendue publique se situe à 3 milliards.
I
l fut un temps même que lors de la présentation par la ville de Montréal, d’une alternative au projet du MTQ, la ministre des Transports de l’époque jeta les hauts cris et affirmait que le coût de ce projet alternatif allait atteindre 5 milliards.

Mais enfin d’où provient cette estimation de 3 milliards? Or du coût évalué de la reconstruction de l’échangeur Turcot, il s’agit bien d’une annonce bien planifiée et apparemment réfléchie,.
D’où cette interrogation.
Il y eut des précédents dans l’histoire ou on rendait publics des projets avec estimations de coûts outrageusement gonflées.

L'échangeur TURCOT a coûté 24 millions CAD (1967)
Calculés en dollars d'aujourd'hui 2010, les 24 millions de 1966 deviendraient 160 millions. Cependant, on parle maintenant de 3 milliards pour la reconstruction de cette structure, soit 125 fois le coût initial de 1967é

Ce montant de 3 milliards pour la reconstruction de l’échangeur Turcot nous amène à faire un calcul pour donner un résultat curieux Le coût de cet échangeur à l’origine était de 24 millions en 1972.

-Ainsi si l’échangeur TURCOT était reconstruit selon les plans originaux de 1967:

-Coût en 1972: 24 millions CAD(1967)
-Nombre d‘unités: 15 iaducs incluant 7,7 km de bretelle
-Coût par unité: 1 600 000 dollars .

-Reconstruction en 2011 : 3 milliards$
(selon les plans initiaux)
C’est à dire les mêmes 15 viaducs incluant les 7,7km de bretelle
Coût par unité: 200 000 000$

A l‘échangeur SUD du Pont Pierre Laporte.
-
Échangeur SUD du Pont Laporte:
-Coût: total 4 millions CAD (1974)
Six Viaducs avec bretelles et plus 2 km d’autoroute (A73)
-Coût par unité. 667 000.CAD (1974)

Et si on appliquait ce facteur de 125 à l’échangeur SUD
on aurait par unité 83 375 000.$ courant.

D’autant plus que les structures aériennes de l'échangeur TURCOT devraient être diminuées de 65% au cours de ce projet. La quantité de béton dans l'échangeur diminuera de 80%, puisque les structures ne seront plus faites en hauteur, mais en remblais.


Ça nous amène a faire un parallèle avec l’échangeur «High Five» de Dallas érigé en 2005 au coût de 261 millions$.

LIEN:
High Five Interchange:
Dallas, Texas
La construction de cette structure a débuté en en 2002 et fut inaugurée en décembre 2005
Le coût de ce projet est de 261 millions$.


LIEN`
Pour en savoir plus
Photos et vidéos du High Five»
http://vailcourt.com/TURCOT09.html
Cordialement
*****

dimanche 20 mars 2011

Développement ou dévitalisation?

Pas facile de s'y retrouver...
Dans le journal Le Saint-Armand, la Société de développement de Saint-Armand nous annonce qu'elle reprend ses activités. Objectif : regrouper des investisseurs, décideurs, entrepreneurs qui ont un intérêt commun pour réaliser des projets locaux collectifs et mettre en place une structure pour assurer la réalisation de ces projets. Priorités : revitaliser les infrastructures récréo-touristiques de Philipsburg; implanter Internet haute vitesse partout et de façon équitable; prolonger jusqu'à Saint-Armand la piste cyclable projetée dans la région.

Dans la même édition, La Rédaction sonnait l'alarme dans son éditorial intitulé « Saint-Armand, une municipalité dévitalisée? ». L'équipe du journal y affirme que notre « population vieillit et [que] les jeunes y sont trop peu nombreux pour assurer le renouvellement normal des forces vives de la communauté. Ce qui entraîne inévitablement, à plus ou moins brève échéance, une baisse progressive des services. [Or] lorsque la population cesse de se renouveler, l’extinction guette la communauté. »

La Voie municipale de mars 2011 nous apprend que le Conseil municipal « travaillera sous peu à la création d'une société de développement économique et communautaire locale. Cette nouvelle société sera en mesure d'accepter et de s'occuper des mandats de développement, tant économique que communautaire, que lui confiera le Conseil ».

Dans la même édition de la Voie municipale, nos élus se veulent rassurants : « Malgré ce qui a pu se dire ou s'écrire, la municipalité de Saint-Armand n'est pas, selon le MAMROT, une municipalité dévitalisée. D'autre part, Saint-Armand est éligible à certains programmes et subventions habituellement attribués à des municipalités dévitalisées... »
Deux choses m'ont frappé en lisant ces articles : d'une part, l'incompréhension manifeste et persistante entre l'équipe du journal local (La rédaction) et le Conseil municipal; d'autre part, l'incapacité de nos élus et de nos 'forces vives' de travailler ouvertement et de concert au développement économique de Saint-Armand.

Or, au-delà des stratégies et des oppositions, il y a une réalité : Saint-Armand ne pourra échapper à la dévitalisation sans projets de développement durable inspirants. Et pour que ces projets se réalisent, il faudrait s'unir et mettre le monde de Saint-Armand dans le coup plutôt qu'en discuter en catimini chacun de son bord.

jeudi 3 mars 2011

exprimez-vous de toutes les façons...

Avis aux amateurs pour illustrer le texte en création !

mardi 1 mars 2011

TURCOT (1967-1972) a coûté 24 millions CAD(1967)

TURCOT,(1967-1972) a coûté 24 millions CAD (1967)
Étude comparative avec les échangeurs du pont Pierre Laporte. 1968-1974

L'échangeur Turcot a coûté 24 millions CAD (1967) Calculé en dollars d'aujourd'hui 2010, les 24 millions de 1966 deviendraient 160 millions. On parle maintenant de 3 milliards pour la reconstruction de cette structure soit 125 fois le coût initial.

L'échangeur Turcot est un échangeur autoroutier construit sur trois étages, en 1966[1], au sud-ouest de l'île de Montréal, au Québec. Il fut ouvert à la circulation mardi le 25 avril 1967 à 6h00, soit trois jours avant l'ouverture de l'Expo 67 et complété en 1972.
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Ces viaducs qui s’écroulent après 30 ans ou 40 ans de service dont le viaduc de la Concorde et l’échangeur Turcot que l’on dit vétuste demandent que l’on s’interroge sur les circonstances de leur construction.
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Un examen visible de l’ensemble de l’ouvrage, montre qu’il s’agit à l’instar du viaduc de la Concorde d’un travail bâclé et dont le contrôle de la qualité est déficient même inexistant.On peut comparer facilement l’échangeur Turcot avec les autres structures tels les échangeurs construits à la même époque en 1970, lesquels après 40 ans de service. sont toujours en très bon état. Comme le démontre les structures des échangeurs montrées en annexe.

Ce sont des firmes privées qui furent mandatées pour la conception et la réalisation de ces travaux l’échangeur Turcot. Ce qui conduit à nous interroger au niveau du contrôle de la qualité

Généralement, dans le passé pour ce qui est du contrôle de la qualité on s’en remettait au professionnalisme de la firme mandatée pour la réalisation des ouvrages . Une situation qui ne posait pas généralement de problème
Maintenant que des éléments douteux ou troubles même reliés à la mafia ont envahi ce champs de construction d’infrastructures, le Ministère des Transports doit assumer au complet à l’instar de l’État de New-York, le plein contrôle de la qualité

Quant à la construction des infrastructures dite clé en main ou type PPP, à la lumière de ce que nous avons constaté sur des ouvrages récents , j’avoue qu’elle fait frémir. Nous ne sommes nullement à l’abri de connaître d’autres échangeurs Turcot dont la construction échappe dans les détails au contrôle du Ministère. Des ouvrages qui mettent en danger la sécurité du public et qui peuvent s’avérer financièrement désastreux. D’autant plus que dans le cas de construction selon la formule PPP, le contrôle de la qualité ne fait pas parti du discours publique.


LIENS:
Un étude comparative entre l’échangeur Turcot et les échangeurs aux extrémités du pont Pierre Laporte;

«TURCOT et les échangeurs du pont Pierre Laporte»


http://vailcourt.com/TURCOT04AZ.html

Note:
Échangeurs du Pont Laporte
Les photos datent de 2010 (Google)

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