vendredi 30 novembre 2007

Oui pour des écoles à caratère religieux


Nous ne pouvons qu'être favorable à des écoles privés à caractère religieux. Déjà, le caractère privé induira des économies et une réduction drastique du budget de l'éducation nationale, qui cessera d'être un nid de syndicalistes pour se transformer en centre chargé, sous notre bienveillante houlette, à l'élaboration des programmes conformes à nos souhaits: fournir une main d'oeuvre apte à comprendre que son devoir est de travailler, lire Télé 7-jours, et remplir correctement sa déclaration d'impôt, après avoir appris à déchiffrer les offres d'emploi.

Le caractère religieux est tout aussi indispensable: qui mieux que les prêtres, rabbins et autres mollahs est capable d'apprendre à notre si désastreuse jeunesse actuelle les notions de respect des anciens, le sens de la hiérarchie et de la juste place que ces jeunes occupent au bas de la société, la vraie valeur du travail, de la souffrance en ce bas monde illuminée par la pensée d'un au-delà bienheureux ? Un croyant est plus à même qu'un athé gauchisant d'accepter notre monde tel qu'il est, dans toute sa beauté pyramidale (avec nous en haut, à la droite du Père), sans aucune tentation d'aller le changer, le réformer, le rendre plus "juste" alors qu'il est enfin superbement organisé ?

Les diversités des religions et les inévitables désaccords entre elles, dans le cadre d'un ensignement religieux, seront inévitablement amplifiées: les jeunes des différentes confessions auront alors perdu l'habitude de se fréquenter entre eux, et iront jusqu'à ignorer l'idée d'athéïsme. Ils seront alors trop occupés à se battre entre eux pour ne serait-ce qu'imaginer se lancer dans de vaines et grandioses "luttes sociales". Depuis Machiavel, nous savons que pour mieux régner, il faut diviser. C'est tellement facile: pourquoi s'en priver ?


Aidez-nous dans notre combat pour la soumission et contre l'intelligence, envoyez vos projets et soutiens financiers à:


Monsieur François Fillon

Ministère du culte

Hôtel de Matignon

57, rue de Varennes

75700 Paris


CCP: 789623HJ 7832I 02B


DIEU

EST PLUS FORT

QUE LES SYNDICATS







jeudi 29 novembre 2007

"Voyoucratie", déterminisme génétique et les bambins de maternelle...

On se souvient du tollé provoqué par les propos de M. S., alors ministre de l'intérieur, à propos d'une sorte de dépistage des bambins délinquants (voir cet article, ainsi qu'un récapitulatif des textes officiels), c'était fin 2005 (tiens, n'y avait-il pas des émeutes à cette période, peu avant ou peu aprés...?) :

- Il faut agir plus tôt, détecter chez les plus jeunes les problèmes de violence. Dès la maternelle, dès le primaire, il faut mettre des équipes pour prendre en charge ces problèmes.
- Dès la maternelle ?
, interrogea le journaliste, sceptique...
- Oui ! , confirma M. S.


[Hum, accessoirement, qui se souvient encore "du bruit et de l'odeur" des immigrés dénoncés par M. Chirac, notre bien aimé ex-président ? C'était en 1991, 4 ans avant d'être élu, mais en 4 ans, tout le monde avait déjà oublié...il est bon de remémorer ces belles images, qu'on aimerait revoir plus souvent...alors on peut se demander qui peut encore aujourd'hui, 2 ans aprés, se souvenir de ces propos de M. S.]


On se souvient aussi des propos des M. S. (plus que) controversés, rapportés par Michel Onfray, lors d'un entretien au printemps 2007, sur le déterminisme génétique :

J’inclinerais, pour ma part, à penser qu’on naît pédophile, et c’est d’ailleurs un problème que nous ne sachions soigner cette pathologie. Il y a mille deux cents ou mille trois cents jeunes qui se suicident en France chaque année, ce n’est pas parce que leurs parents s’en sont mal occupés ! Mais parce que, génétiquement, ils avaient une fragilité, une douleur préalable. Prenez les fumeurs : certains développent un cancer, d’autres non. Les premiers ont une faiblesse physiologique héréditaire. Les circonstances ne font pas tout, la part de l’inné est immense.

Ce discours, atterrant, parce que révélateur de la pensée profonde de notre président (ce mot passe mal dans ma gorge) fut analysé, en long et en large, est-il utile de revenir dessus...?

Plutôt, il est utile de relire ces différentes déclarations à la lumière de la perception qu'a M. S. des récents évènements (comme on disait en Algérie pour ne pas dire "guerre"...) à Villiers-le-Bel :

Je réfute toute forme d'angélisme qui vise à trouver en chaque délinquant une victime de la société, en chaque émeute un problème social...
Ce qui s'est passé à Villiers-le-Bel n'a rien à voir avec une crise sociale, ça a tout à voir avec la voyoucratie...



Alors qu'à l'heure actuelle, on ne sait pas trop ce qui a déclenché ces émeutes (bavure ou accident? les émeutes sont-elles une réponse à un ras-le-bol généralisé ou juste un désir de mettre la police hors des cités, cette empêcheuse de trafiquer en rond ?), M. S. se permet d'affirmer que ces émeutes sont le fait de "voyous". Bien entendu, tirer sur des policiers (avec des carabines à plombs, ceci dit, pour tuer quelqu'un, visez bien...) n'est pas trés respectable, honorable, ou recommandable (ne faites pas ça chez vous!) ; mais déconnecter totalement ces évènements du malaise social dans nos banlieues abandonnées, voilà qui est bien hardi. Voire irresponsable. Sans tomber dans l'angélisme qui consisterait à excuser toutes les violences...

Mais réfléchissions un moment.

Les enfants déterminés dés le plus jeune âge, le caractère de chaque individu figé par la génétique, tout cela reprend des thèmes bien connus : le pauvre est né pauvre, le riche est né riche, l'ignorant est né ignorant, le savant est et restera savant. Tout effort pour éduquer l'ignorant, le pauvre, ou l'immigré est donc vain, puisque c'est la génétique qui détermine tout, une fois pour toute. Inutile donc de dépenser des milliards, et même pas des millions, pour tisser un lien social au coeur de ces cités, y amener des structures publiques pour un effort éducatif massif, ou de réinsertion, cet argent sera gaspillé. On comprend là toute la politique de M. S. Le mauvais est mauvais et restera mauvais, puisqu'il est mauvais de naissance. Tout délinquant l'était dés son plus jeune âge et le restera longtemps encore.

C'est là qu'entre en jeu la "voyoucratie" des banlieues : voilà la vision qu'a M. S. de la situation dans ces ghettos désertés par les puissances publiques, coupées des centres de nos villes par des transports en communs ne fonctionnant plus aprés minuit (surtout que cette populace nauséabonde rentre chez elle pour la nuit!), des quartiers où la police n'ose plus rentrer, et où les enseignants ne se battent pas trop pour prendre leurs fonctions (on les comprend!)...Les problèmes rencontrés dans ces cités ne sont pas des problèmes sociaux, encore moins une crise, mais tout simplement le fait de voyous.

Le seul remède contre les voyous, puisque toute cause sociale est écartée, on la connait déjà, M. S.

Cela nous annonce des beaux jours des fêtes de Noël et de fin d'année.

Fonds de pension obligatoire=finies les grèves



Imaginons un employé d'une entreprise quelconque. Il travaille (peu, environ 42 heures/semaines), est grassement payé (500 Euros de salaires, 450 de primes diverses défiscalisées), mais a malgré tout envie, sous l'influence des lobbyes syndicalistes, de se mettre en grêve, menaçant ainsi et l'entreprise (et nos revenus), et son propre budget, puisqu'il ne sera pas payé et de plus perdra toutes ses primes.

Il faut donc, dans son propre interêt, le décourager absolument de faire grêve et d'avoir la moindre véléité de débrayage. Quelle solution ? Rendre obligatoire la cotisation à une complémentaire retraite qui soit un fond de pension, et de préférence un fond de pension actionnaire majoritaire de son entreprise. Quels en seront les bénéfices pour tous ?

L'employé saura que le rendement demandé est pour son propre bien, ou plus exactement son propre avenir: il ne rechignera pas devant les nécessaires effort aboutissant à des 15 ou 20 % de bénéfices dégagés, puisque c'est pour lui.

De même, il cessera toute solidarité avec ses "collègues" syndicalistes, puisque ceux-ci, par leurs actions perturbante, font chuter productivité et rendement. Il sera d'autant moins enclin à réagir au juste licenciement de ces empêcheurs de tourner en rond.

Le rythme de travail qu'il tentera de soutenir pendant des années l'usera sans doute prématurément, et son décés arrivera sans doute juste avant ou juste après sa mise en retraite: il n'y aura alors pas de perte financière pour le fond de pension, donc nous, et nous garderons le bénéfice des cotisations versées en échange de nos judicieux conseils de placements !


Nous avons besoin de votre soutien fiancier pour nous aider à mettre en action une campagne en faveur des fonds de pension: participez, vos bénéfices seront infiniment plus élevés que le risque !


MEDEF/Mouvement Ehonté Des Exemptés Fiscaux

55 avenue Bosquet

75330 Paris Cedex 07

France

Téléphone : 01 53 59 19 19



Ecrasons les travailleurs

avant

qu'ils ne réagissent !






Un peu graveleux, mais vous me pardonnerez !



C'est un couple qui fait l'amour, et ils sont en levrette. Tout d'un coup, l'homme commence à sodomiser la femme, et elle s'exclame « Eh, ça fait mal ! Tu l'as bien grosse aujourd'hui ou quoi ? » et il lui répond « Non chérie, c'est juste pour te dire que j'ai pris ma carte UMP aujourd'hui, alors maintenant, fini la vaseline ! »

Incendie nocturne



C'est la nuit, une maison de trois étages prend feu. Il y a trois niveau: au premier habite un riche industriel et sa famille, au second un instit et ses enfants, au troisième un smicard. Il n'y a aucun mort ni blessé, pourquoi ?



Le smicard est au boulot, il travaille de nuit pour l'industriel du premier.

L'instit préparait ses cours, il a eu le temps de réveiller et d'évacuer sa petite famille.

L'industriel dormait lui aussi, mais l'instit l'a prévenu avant qu'il soit trop tard.


Conclusion: mieux vaut être riche et avoir des voisins de gauche que l'inverse.

Il faut privatiser les universités françaises, vite !



Pourquoi il faut privatiser les universités françaises.

Les universités sont les rendez-vous de l'intelligence et du savoir. C'est pourquoi, pour vraiment arriver à leur objectif, c'est à dire la formation d'une élite gouvernante, elles doivent absolument être privatisées, et ce, principalement pour deux raisons que nous vous exposerons plus loin. La privatisation entrainera des frais d'inscriptions extêmement élevés, du moins au bout de plusieurs années, une fois que les universités auront épuisées leurs réserves (certaines disposent de possessions immobilières qu'elles pourront mettre sur le marché pour en tirer des liquidités) et que les subventions des partenaires publiques se seront taries. A ce moment, seules les couches les plus aisées de la société pourront se permettre d'offrir à leurs enfants les frais d'une scolarité universitaire. Et c'est tant mieux ! En effet:

Les enfants issus de familles riches proviennent de milieux qui ont réussi soit à préserver une richesse familiale déjà existante, soit à la créer de toute pièce. Ce sont donc des familles où les valeurs clés, à savoir persuader les plus démunis culturellement du lien existence sociale et travail, la mise en avant de l'agressivité et la croyance que les forts sont faits pour dominer et les faibles pour obéir, le sens du respect impératif du clan familial et donc la primauté des liens de sang sur la solidarité sociale, le respect du patriarcat et des lois familiales plutôt que celles du code public, etc... , des familles donc où ces valeurs clés sont le mieux ancrées.Ces enfants les ont donc totalement intégrées, et ce, à mon avis, est plus dû à une hérédité saine qu'à une influence du milieu familial. Ces futures héritiers , porteurs des valeurs solides qui incarneront après nous la France sont ceux qui méritent le plus une éducation universitaire capable de les armer pour la vie d'hommes de responsabilité qui les attend. Le barrage des frais de scolarité éliminera impitoyablement ceux issus de castes sociales plus basses, et permettra à notre brillante jeunesse de se consacrer à ses études dans les meilleurs conditions possibles, loin des discours pernicieux qu'elle pourraie entendre en cas de mélange avec des jeunes issues des cités et autres endroits malsains.

La seconde raison de se réjouir est plus mécanique et relève du simple bon sens: les statistiques montrent en effet que les étudiants issus de milieux dits "défavorisés" n'arivent pas à réussir leurs études universiaires, à de très rares exceptions près. Il est donc urgent d'arrêter le massacre, et de les laisser trouver le plus rapidement possible, idéalement à la fin de la 5ème, après un premier bilan fait dès le CM2, la filière professionnelle courte qui leur permette une qualification à la hauteur de leurs faibles moyens intellectuels. Il faut qu'ils commencent à entrer sur le marché du travail et ne prennent pas de déplorables habitudes d'oisiveté: travailler jusqu'à 65 ans, celà s'apprend le plus tôt possible ! Le barrage financier les empêchera de perdre sur les bancs de l'université un temps qu'ils devraient consacrer au travail salarié. Cette mesure doit bien entendu s'accompagner de la disparition rapide et totale de toutes formes d'aides financières telles les bourses et aides au logement, afin que ces aides sont réutilisées pour les enfants de nos dirigeants, comme encouragement à l'immense effort qu'ils s'apprêtent à accomplir pour la France. C'est le seul moyen pour arrêter cet immense gâchis !

AIDONS NOS ENFANTS: vous pouvez participer à l'effort de privatisation des universités, en achetant des actions à :

"EDUCATIONS POUR TOUS, sauf les pauvres"

1, rue Descartes

75231 Paris Cedex

ou par téléphone: 3606

Sur CCP: 75512GY 453 785IC


AIDONS NOS ENFANTS A DOMINER LA PLANETE !


Pourquoi seuls les plus nantis doivent accéder à nos universités.



Notre monde est actuellement gouverné par la raison, c'est à dire la productivité et le rendements. Ces notions doivent bien entendu prédominer dans le domaine de l'enseignement secondaire. Les bénéfiques réformes de l'enseignement secondaire, qui aboutiront, à n'en pas douter, à la tant attendue privatisation de nos universités, aboutiront à une sélection financière à l'entrée des curisus. Nous avons expliqué dans l'article " Il faut privatiser les universités françoises, vite !" en quoi cette sélection améliorera le niveau des étudiants à la fin de leurs études, et à la naissance d'une véritable élite qui redressera enfin l'économie de notre pays.

Voyons maintenant pourquoi seuls les jeunes gens et jeunes filles suffisament nantis financièrement doivent entrer dans nos universités, et ce, en comparant les budgets mensuels respectifs dont ils disposeront

Charles Antoine de La Charette du Bocage Dylan Mohamed Chi-Song

Recettes

Financement familial 5,800 Euros 150 Euros

Mécénat divers 300 Euros 0 Euros

Bourses 0 Euros 45 Euros

(revenus parentaux soit-disant supérieurs au plafond)

Aides au logement 120 Euros 80 Euros (ne savent pas bien remplir le dossier)

Petits boulots 0 Euros 300 Euros

(25 heures hebdo chez Mac Donald)


TOTAL RECETTES

6.220 Euros 475 Euros


Est-il besoin de faire un inventaire des dépense ? Un étudiant a besoin d'au moins 700 Euros mensuels pour payer son logement et les charges, ses repas, transports, achats de manuels, vêtements, et dans le cas de Mr Dylan Mohammed, pour payer les traites mensuelles à la banque à laquelle il a emprunté pour payer les frais d'inscription à l'université.

Mr Charles-Antoine n'a pas besoin de prendre un emploi et peut donc se consacrer entièrement à ses études, et aura même le temps de s'ofrir parfois quelques délassements (sorties entre amis, vacances aux ski) qui lui permettront de cultiver ses relations et donc de créer un réseau qui lui permettra d'emtrer plus facilement dans le monde du travail, une fois son diplôme en poche.

Permettre à des jeunes comme Mr Dylan Mohammed d'entrer à l'université est donc complètement improductif, et ne peut que les conduire à gaspiller les plus belles années de leur vie à pourchasser des chimères au lieu de consacrer à leur patron et leur entreprise toute la belle énergie de leur jeune âge !

"EDUCATIONS POUR TOUS, sauf les pauvres"

1, rue Descartes

75231 Paris Cedex

ou par téléphone: 3606

Sur CCP: 75512GY 453 785IC


CULTIVONS NOTRE SUPERIORITÉ !





Il faut promouvoir les taux variables



Les emprunts à taux variables ne sont pas assez utilisés dans le contexte actuel: un ménage qui emprunte à taux fixe pour l'achat de son logement ne prend pas de risque suffisant. Il a en effet pour seule et unique contrainte de payer mensuellement une somme donnée, et la pratique des banques est de n'accepter un endettement qu'à conccurrence d'environ 30% des revenus du ménage. La somme prévue est fixe, et, sauf imprévu, représentera une part fixe du budget du ménage, le laissant dans une trop béate sécurité: le couple s'imagine propriétaire, et n'a qu'un souci assez bénin, garder son emploi pour être certain de pouvoir rembourser. Cette dette a, de ce fait, un petit rôle de stabilisation sociale, et sera un frein aux diverses formes de revendications telles que l'insoumission au travail, la mauvaise volonté, voire la syndicalisation ou l'entreé en grève.

Si l'on se tourne du côté des emprunts à taux variable, le tableau est immédiatement bien plus sympathique ! La première année du remboursement est en général assez facile pour notre ménage: il ne reste plus que 24 ans à rembourser, les frais de notaires et d'agence ne sont plus que du passé, le couple est serein, trop serein. A ce moment-là, arrive le réajustement annuel des taux, et là, les nouveaux propriétaires se rendent compte qu'ils n'ont rien compris au contrat qu'ils ont signé, et ce n'est que justice: seules les personnes capables de se faire correctement conseiller par un cabinet d'avocats spécialisés dans la gestion du patrimoine devraient avoir le droit d'accéder à la propriété. Les banques jouent là très bien leur rôle de triage, entre ceux qui sont aptes à posséder, et ceux que le destin de médiocres employés doit conduire à toujours se faire avoir et qui ne doivent avoir comme seul objectif que de payer des loyers à des propriétaires (dont j'espère que vous êtes.

Le ménage entre alors dans la spirale du sur-endettement: les mensualités augmentent et n'arrivent même plus à couvrir les interêts, il faut alors augmenter également la durée du prêt. Et nous voici au point idéal de soumission du salarié: les membres du couple ne doivent surtout pas perdre leurs emplois, ils cherchent même des heures supplémentaires, un autre travail à temps partiel. Ils vont même encourager leurs enfants à prendre des petits boulots, leur inculquant ainsi le plus tôt possible l'importance de la valeur travail. Plus personne dans le foyer n'imagine manifester ou faire grève, le risque est trop grand de voir la paye baisser ou même de se faire licencier. Les parents arrivent trop fatigués de leur travail pour avoir envie d'autre chose que de regarder TF1, notre partenaire, n'ont plus l'énergie de s'occuper de la scolarité et de l'éveil social de leurs enfants. Ces enfants, de ce fait, n'accèderont pas à des postes de responsabilité quand ils seront en entreprise: la boucle est bouclée, il y aura alors auto-reproduction des mêmes schémas au sein de la classe laborieuses, et nous, nous serons encore plus riche.


Venez participer à notre grand jeu: "arnaquons les emprunteurs"



CFF/Crédit Foncier de France/Caca Financier de France

16, rue Aubert

75009 Paris

01 57 44 88 44


ou par CCP: 45689H 7855DU 78




POURQUOI SE SOUCIER DES PAUVRES, ILS SONT PAUVRES !



TF1 au service du pays et de la paix sociale



La télévision tient plusieurs rôles fondamentaux dans notre pays: elle sert de délassement aux travailleursaprès leur journée de travail, elle distrait les mères de famille lors des quelques loisirs que leur laisse leur lourde tâche, elle occupe les enfants lorsque les parents sont au travail. Ses buts sont multiples, mais son rôle essentiel est de pousser à la consommation des ménages, et donc de les aider à rentrer dans la spirale de la dépense démesurée, ce qui est un excellent facteur de paix sociale: des citoyens uniquement préoccupés de leur survie financière ne pensent qu'à accumuler le maximum d'heures de travail possibles, et n'ont donc alors, heureusement plus d'énergie pour aller manifester ou réclamer quoi que ce soit, ils n'en ont plus le temps.

Le meilleur exemple en est l'endettement des ménages en vue de l'acquisistion d'une logement, mais nous en reparlerons à propos des taux variables si opportunément proposés par les organismes financiers.


Son second rôle est d'aider les populations laborieuses à comprendre que le monde est bien tel qu'il est, et qu'il ne faut pas y changer grand chose pour qu'il soit parfait: seuls lui manquent des travailleurs encore un peu plus décidés à se dévouer pour le bien commun, et prêts à se vouer corps et âme à la machine productiviste, seules lui manquent encore quelques millions de caméras de surveillance pour repérer les quelques séditieu restant qui s'obstinent à lire et se réunir pour discuter au lieu d'écouter plein d'admiration les discours de notre bien-aimé Président, etc.

Les chaînes télévisés ont magnifiquement aidé à la ré-élection du Président Chirac, elles ne doivent pas s'arrêter en si bon chemin ! Il faut que les télévisions donnent encore plus la parole aux usagers mécontents, qu'elles fassent parler les travailleurs de notre pays, les vrais: ceux qui sont prêts à marcher pendant des heures pour aller retrouver leur patron et leurs collègues qui les attendent avec inquiétude sur leurs lieux de travail !


Aidez-nous à participer au financement de la propagande étatique, envoyez vos dons à:

CSA (Couards Sans Audace)

Tour Mirabeau

39-43 quai André Citroën

75739 Paris Cedex 15

Tel: 0825 809 810

CCP: 7539832B7 753G AK78


Supprimons Arte !


Télérama et son "expert" sur les Syndicats...

Bien dommage que Télérama ait totalement revu son site Web, l'intéressant entretien avec Dominique Andolfatto, présenté comme un "spécialiste" des syndicats, n'y est du coup pas accessible. Un "spécialiste" des syndicats, donc. Sans plus précision, à part une liste d'ouvrages publiés ces dernières années.

Cette imprécision sur ce qui fonde ce statut (autoproclamé?) d'expert m'a mis la puce à l'oreille, surtout si l'on lit attentivement l'entretien qui suit...

  • Sur la prédominance des cheminots dans les récents conflits :
"Et surtout, les cheminots détiennent une force de nuisance que les électriciens d'EDF n'ont plus à cause de l'automatisation des réseaux." Aaahh si tout était automatique, il est clair que les grèves auraient moins d'impact sur la vie quotidienne des français et sur la vie économique du pays...Les revendications des grévistes aboutiraient-elles dans ce cas ? L'idée même de négociations entre employés et employeurs aurait-elle un sens ? Ce "spécialiste" se pose-t'il la question ?

  • Il note aussi chez les syndicats "cette passion pour la révolution, l'idée qu'un autre monde est possible. De tout temps, des organisations syndicales se sont construites en reprenant cette utopie." Il faut accepter la mondialisation et sa variante néo/ultra-libérale, et tout autre projet de société est donc utopique !

  • Sur l'évolution de la CGT, avec des cadres réformistes et une base plus "révolutionnaire" :
"Dans le conflit de la SNCF, la CGT a adopté une ligne réformiste. Il y a certes des résistances." Des résistances à quoi ? Ce terme laisse à penser que ces résistances sont d'ordre archaïques, à l'encontre d'une évolution naturelle et souhaitable. Accepter donc une réforme des régimes spéciaux ?


  • Sur l'anticipation du conflit à la SNCF :
"On aurait pu imaginer une évolution du statut des personnels de la SNCF avec les nouveux entrants, comme à France Télécom où, malgré l'opposition de SUD, on est arrivé à faire évoluer les choses." Encore une fois, malgré les Trotskystes de SUD, les choses évoluent, ouf, cette réforme concernant 500 000 personnes devait se faire, les régimes spéciaux mettant en péril le système entier de retraite !

  • A propos du recul de la syndicalisation :
"De plus, il y a aujourd'hui plus de gens au travail qu'il y a vingt ans, et les contrats de travail ne sont pas plus précaires qu'avant-guerre !" Et la précarisation généralisée qui caractérise notre société depuis une dizaine d'années ? Et la paupérisation d'une partie toujours plus importante de la population ? L'accroissement des inégalités ? Une fiction ?

  • A propos du syndicat SUD (proche de la LCR), dont l'expert note le "recyclage des vieilles illusions...". N'y-a-t'il pas là clairement un parti pris ? Le terme recyclage, lourd de sens, n'est-il pas péjoratif ? Parler d'illusions quand on scande "Nos vies valent plus que leurs profits "? Pourquoi serait-ce une illusion ?


  • Sur la réforme des syndicats, le spécialiste préconise de "supprimer toutes les aides publiques..."...Pour que, comme nos universités, les syndicats soient financés par les entreprises privées ? Il est clair que cela donnera plus d'indépendance encore à ces organisations, et encore plus de pouvoirs pour défendre les intérêts des travailleurs !

J'ai donc cherché qui était ce "spécialiste"...C'en est en effet un, Maître de conférences en science politique (Université de Nancy II), Chercheur au Groupe de recherches et d’études politiques (GREP/Nancy II). Une liste impressionnante de publications sur le syndicalisme et des sujets connexes. Je n'ai pas réussi à déterminer dans ses quelques écrits que j'ai parcourus si ce chercheur avait une opinion politique clairement affichée. Serait-il vraiment impartial ? Les quelques extraits que j'ai mentionnés ci-dessus portent à réfléchir.

D'autres entretiens que j'ai trouvés au fil du Web :
"Sans parler de la désuétude de l'idéologie communiste qui plombe aujourd'hui les candidats qui se réclament du PCF"...encore une fois, une idéologie désuète...
"Si l’on enlève tous ceux qui travaillent dans le secteur public, ce taux tombe même sous la barre de 5%". Pourquoi ne devrait-on pas compter les salariés du public dans le taux de syndicalisation ? Ne devraient-ils pas compter doublement au contraire...?
"Le contribuable ou l’usager des services publics doit-il financer des activités syndicales à travers les personnels ainsi détachés ?" La réponse qui suit n'est pas trés claire...Le "contribuable" érigé en personne responsable, et à qui l'on devrait demander son avis sur les syndicats, et les grèves aussi ? Pas étonnant de constater que les études menés par ce chercheur, même si trés sérieuses, indépendantes, fiables etc, soient reprises par les tenants de l'anti-état, anti-fonctionnaire, anti-gaspillage des deniers publics, tels que le Cri du Contribuable (pas envie de mettre un lien vers ce magazine poujadiste voire plus), des Jean-Pierre Pernaut en puissance...


Quel est le but poursuivi par ce chercheur interrogé par Télérama, et donc le but de Télérama lui-même ? la mort des syndicats ? Pour aboutir à quoi, une société dans laquelle le travailleur doit accepter toute réforme, aussi régressive soit-elle ?


mercredi 28 novembre 2007

François Bayrou, ce gauchiste...?

...évidemment on entend Besancenot de temps en temps, mais étant toujours présenté comme "radical", ou "extrémiste", a-t'il une chance, une seule, par la voix des urnes, à part aux élections locales ?

Bayrou est présenté comme l'alternative réaliste...face à un PS inexistant dans les médias, écrasé par la machine communiquante UMPienne et de M. S, et qui ne peut plus faire croire à personne qu'il est encore socialiste, au sens Jauressien du terme (Jaurés parlait de grève générale et théorisait sur la Révolution, nom de Zeus!!!), sauf à sa marge (Mélenchon et consorts)...est-ce si étonnant ? Que Bayrou apparaisse comme une alternative à la politique individualiste et anti-état de M. S., voilà bien un comble...

Ce matin encore, sur France Inter, Bayrou mettait en évidence deux décisions parlementaires passées inaperçues, prises dans la nuit de Vendredi à Samedi dernier...:
  • L'impôt de Bourse (0.3% d'imposition pour des opérations inférieures à 153000€, 0.15% pour la tranche dépassant ce seuil...), qui existait depuis 100 ans en France, a été supprimé, ce qui fait perdre à l'état 280 millions d'€ par an...;

  • Dans le même temps, 780 000 personnes, âgées et modestes en majorité, jusqu'à présent exonérées de la redevance télé, devront s'acquitter de ces 116€ par an...


Elle est donc là la justice et l'équité promise par M. S. ? On rabote les régimes spéciaux par souci d'équité alors que dans le même temps les parlementaires se votent un régime spécial avec seulement 22. et quelques annuités avec retraite à taux plein, on supprime le seul (ou presque) impôt sur le Capital en rétablissant dans le même temps un impôt non progressif pour les plus modestes ?

Les jeunes des banlieues qui saccagent Villiers-le-Bel savent-ils tout cela ? S'ils le savaient, s'ils lisaient ce blog, ou s'ils écoutaient France Inter, se calmeraient-ils ? S'ils avaient accés à ces informations, ou du moins à d'autres sources d'information que TF1&Co, si ces informations n'étaient pas confidentielles, alors qu'elles devraient être largement rendues publiques, rentreraient-ils chez eux, ou bien mettraient-ils les centres villes, plutôt que leurs quartiers à feu, si ce n'est à sang ??


Ce n'est pas demain que l'on verra des ReR ou des trams reliant nos centres villes privilégiés à nos banlieues ghettoisées aprés minuit...c'est pour le moment le seul rempart contre des émeutes généralisées...

mardi 27 novembre 2007

Aller à droite pour avoir plus



Aller à droite pour avoir plus

Avez-vous remarqué que, pour avoir plus d'eau à un robinet, il faut le tourner dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, c'est à dire vers la gauche, et que donc, si on tourne le robinet vers la droite, on a moins d'eau !

C'est intolérable, c'est la marque de ces gens qui se prétentent pour le peuple, et qui sont en train de persuader toute une classe laborieuse que la gauche donne plus, et la droite donne moins. Ils ont, ces gauchistes, puisqu'il faut bien les nommer, même réussi à pervertir les plombiers et l'industrie quincaillère de fabriquer et d'installer les robinets A L'ENVERS de ce qu'ils devraient être !

Rebellons-nous: la droite nous donne plus, et c'est normal, réclamons une mise aux normes UMP/MEDEF des robinets politiquement déformés qui sont dans nos maisons, les écoles de nos enfants, dans nos bureaux, les usines d'Asie, dans les vestiaires des policiers, les douches des stades !

Envoyez votre soutien, une simple signature suffit (au bas du chèque) à:

Contribuables associées/Union pour un Mouvement Pitoyable

42, rue jeûneurs

75002 Paris

01-42-21-16-24

contact@contribuables.org

ou directement, sur CCP: 45681R 45621 BJ 0042


SABOTONS LES ROBINETS GAUCHISTES !

Pourquoi il faut faire un test ADN au soldat inconnu



Réclamons un test ADN pour le soldat inconnu !

Qui est l'homme entrerré sous l'Arc de Triomphe ? Quel est cet inconnu qui représente notre glorieuse armée, cette stratège incomparable qui a su à la fois gagner des batailles décisives et épargner la vie de nos ancêtres ?

Pour répondre à cette question, une seule solution: l'analyse ADN de ses ossements. Cette méthode, promise à un développement rapide et durable, couplée aux travaux récents sur la génétique des populations, permettra en effet de vérifier que le soldat inhumé et bien un défenseur de notre partie, et non un étranger susceptible de souiller par ses gènes la noblesse de ce monument prestigieux qu'est notre Arc de Triomphe national.

S'il s'avère que le corps enterré n'est pas celui d'un soldat français, dont la famille réside en France depuis au moins le XIVème siècle, alors, il sera toujours possible de le remplacer en fouillant dans les cimetières militaires des précédentes guerres.

S'il est impossible de trouver le candidat adéquat, un appel à personne, vivante ou décédée sera alors fait, dans le cadre strict de la préférence national, dont le feu FN n'ose se réclamer, mais dont nous, sympathisant de l'UMP réclamons désormais la primauté. Si cette recherche nous amène à la conclusion que seule une personne encore en vie remplit ces conditions, alors, celle-ci pourrait offrir son corps à la France, et lors d'une cérémonie grandiose, son sang serait offert à la France. Chaque Maire devra emporter un échantillon de ce sang devenu sacré, et le versera sur le monument aux morts de sa commune.

Bien entendu, ce genre d'action demande un financement. Nous faisons donc appel au patriotisme de chacun.

Pour tout don, s'adresser à :

"Association Des Nationaux (ADN) / Ministère de l'identité nationale"

101, rue de Grenelle

75323 Paris cedex 07

Tel: 01-77-72-61-00

ou, faire un virement direct: CCP 45984521IU 0246 00D


EN ROUTE POUR UNE FRANCE DE DE MILLE ANS !



Le code de la route est archaïque !



Le code de la route présente de graves dysfonctionnements qui ont une grande portée tant sur le plan pratique que symbolique:

La vitesse est limitée: le Président Sarkozy, à l'époque où il était déjà un brillant Ministe, avait lancé un plan de réduction de la vitesse, et ce, dans le but de diminuer le nombre d'accidents mortesl sur les route. Or, il s'agit là d'un calcul à court terme, surprenant de la part d'une telle intelligence, et qui est sans doute dê à une insidieuse propagande gauchiste se prétendant soucieuse du bien être collectif. Or, qui sont ces personnes qui se font tuer sur les routes ?

Les personnes âgées (à la vue souvent défaillante, à la concentration aléatoire, et aux réflexes ralentis par l'âge.

Les conducteurs en état d'ivresse.

Les conducteurs de voitures présentant des défauts de sécurité.

Leurs disparition est un bienfait pour une France qui se veut de droite et engagée dans le juste chemin de la prospérité économique: Les personnes âgées ne sont plus d'aucun apport sur le plan de la force de travail et coûtent à la société. Les personnes ivres et ceux qui n'entretiennent pas suffisament leurs voitures prouvent par là même leur incapacités à suivre des règles, à avoir une discipline de vie, et sont aussi des personnes qui démontrent par là même leur incapacité à apporter quoi que ce soit à notre glorieuse France, bientôt libérée de ceux qui ne peuvent participer matériellement à la richesse économique et à la croissance du niveau de vie des nantis.

Nous réclamons donc une libération du carcan gauchiste des limitations de vitesse, qui autorise la survie de tous: ceci s'oppose fondamentalement au principe qui nous est cher, celui de la

sélection naturelle des plus forts !


Par vos dons, participez à notre campagne d'information:

Fédération Française de 4X4

UMP- section VROUM VROUM

17, rue Thiers

92500 Rueil-Malmaison

Tel: 0 826 00 33 44

CCP: 75300YU 7816VZ 785B



RE-INTERPRÉTONS DARWIN !

lundi 26 novembre 2007

Téléthon = bon, recherche publique = pas bon



Vous me trouvez simpliste ? Alors, c'est que vous avez besoin de lire un peu plus souvent ce blog, vous n'avez pas encore suffisament éveillé votre esprit critique.

Réfléchissons: quelle est la logique première du Téléthon: les malades qui vont vous émouvoir le plus sont ceux qui vont aider à faire entrer le plus possible d'argent dans les caisses, normal, c'est ça, la compétitivité. Donc, le Téléthon implique un "casting" des enfants malades. Imaginons les réponses négatives possibles:
Est trop difforme, ça fera peur au public
Ca se voit trop qu'il va bientôt mourir
A l'air furieux et en colère, ne donne pas l'image doucement acceptante qu'on attend d'un enfant à qui on fait faire la mendicité
etc...

Et c'est très bien comme ça ! Les enfants et leurs familles doivent comprendre que l'on n'est pas devant un financement d'Etat, où il suffit d'aller casser les pieds à différents Ministères pour obtenir des crédits de recherche dupplémentaires ! Non, le Téléthon aide à reposer les bases d'une bonne morale: seules les familles les plus solides et fortes (au sens darwinien qui nous est cher) seront capables de faire pression pour que ce soit telle ou telle maladie qui soit soignée ! Pensez à toutes les maladies orphelines qui n'entrent pas dans le cadre du Téléthon: tant pis pour ces familles, elles n'ont pas eu la force et l'énergie suffisante de se battre pour leurs enfants, la sélection naturelle a joué !

La mauvaise conscience des familles est aussi un énorme moteur d'action en faveur du Téléthon: il ne faut donc leur fournir sous aucun pretexte ni soutien psychologique ni aide morale autre que celle apportée par les différentes religions: l'aspect profane du Téléthon ne doit pas faire oublier qu'en fait il véhicule des valeurs profondemment chrétiennes: la charité, la culpabilité, la souffrance, l'acceptation de son destin. Et c'est ça qui finance la recherche, celle qui nous permettra d'accumuler les bénéfices lorsque nous en serons au stade de la commercialisation des thérapies !

Le dernier aspect positif de la charité faite au Téléthon, c'est qu'elle est désormais socialement assez répandue pour pouvoir être partagée facilement, et rend possible des réflexions du genre: "Faire un nouvel impôt pour augmenter les crédits de la recherche ? mais pourquoi ? Il y a déjà le Téléthon qui finance tout !"

Et la cerise sur le gâteau: qui va vite aller déposer des brevets sur le génome humain une fois que celui-ci aura été décrypté grace à l'élan solidaire autour du Télérhon ? Qui va amasser plein de petits sous ? Allez, petits malins, ne souriez-pas, vous êtes démasqué ! Au fait, c'est quoi le nom de votre boîte, que je vienne vite en acheter quelques actions ?

Donnez-vous bonne conscience, participez vous aussi pour pas cher !


M6/ AFM (Approche Financiarisée de la rentabilité des Maladies)

1, rue de l'internationale

91000 Evry

Tel: 0810 811 088


ENCORE PLUS DE CHARITÉ

POUR

ENCORE MOINS D'EGALITÉ


Vive le Téléthon, vive la charité !



Le système du Téléthon, inspiré de notre grand frère libéral américain semble entré définitivement dans les moeurs, même de la frange la plus gauchiste et étatprovidentiste de notre population.

Les raisons de ce succès sont assez nombreuses, dont le plaisir de se donner bonne conscience, le plaisir de faire plaisir aux proches et amis, eux-même organisateurs de courses en sac et de concours de lancer de haricot blanc ou de capture de moineaux avec un lasso de choucroute, au profit du Téléthon. Le Téléthon est devenue une toile organisatrice qui couvre tout le territoire, et nul ne peut éviter d'y participer sous peine de se faire taxer d'égoïsme: quel plaisir de voir ces "maires" et "députés" qui se réclament de gauche et vont piteusement animer le stand vente de confitures, crèpes et bougies de leur ville ou village ! Et nous jubilons, parce qu'en réalité, ils sont en train de faire la charité: le Téléthon a transformé ces fiers gauchistes en dames patronesses du XXIème siècle !


Donnez-vous bonne conscience, participez vous aussi pour pas cher !


M6/ AFM (Approche Financiarisée de la rentabilité des Maladies)

1, rue de l'internationale

91000 Evry

Tel: 0810 811 088


ENCORE PLUS DE CHARITÉ

POUR

ENCORE MOINS D'EGALITÉ

Etudiants : combien de divisions ?


Des gendarmes mobiles, appelés par l'administration du centre universitaire de Clignancourt (dépendance de la Sorbonne), délogent une centaine d'étudiants grévistes qui venaient de voter le blocage en Assemblée Générale...

Qui a déjà participé à une AG, étudiante ou non, sait trés bien qu'en général, l'issue d'un tel vote est joué d'avance...essentiellement parce que l'auditoire est déjà conquis ! Mais qui empêchent des opposants au blocage, ou même des partisans de la loi LRU, de prendre part à ces AG ? Personne, pourvu qu'ils appartiennent à l'Université en question...Malheureusement, la plupart du temps, les opposants aux grèves ne sont pas des plus fins (FNJ ou cheveux-courts de l'UNI...qui ne veulent qu'une chose, "casser" du cheveux-longs de l'UNEF ou de SUD...)


Dans ce cas-là, il n'est apparemment même pas sûr que ces étudiants pro-loi soit de la fac en question, et, bizarrement, des personnes extérieurs ont pu rentrés sur le campus, alors que d'habitude des contrôles des cartes d'étudiants sont effectués pour empêcher ce genre d'intrusion...

De là à penser que l'administration est complice, et qu'elle a facilité l'accés de ces éléments extérieurs pour perturber l'AG et provoquer l'incident, il n'y a qu'un pas, qui bien sûr, ne sera pas franchi ici...

L'administration qui permet l'entrée de militants du FNJ ou de l'UNI, qui appelle les CRS pour déloger des étudiants, certes bloqueurs, mais dont la légitimité tient au vote en assemblée générale, qui fait même des listes des responsables, meneurs ou autres sympathisants de la cause. On savait les Présidents d'Université favorables à la loi, mais on ne savait pas qu'ils se feraient le bras armé de la politique néo-libérale de M. S...

L'état des lieux des facs bloquées :



dimanche 25 novembre 2007

Harvard, un modèle pour nos Universités ?

Le New-York Times nous permettrait-il de mettre fin aux conflits actuels dans nos universités ? Cet article nous dit en effet tout le bien que pense la nouvelle président d'Harvard à propos de l'ouverture des universités au monde de l'entreprise...

Drew Gilpin Faust, première présidente de l’université d’Harvard, a pris ses fonctions vendredi 12 octobre 2007 avec un discours offensif de défense des valeurs de l’enseignement supérieur qui seraient menacées par les exigences d’évaluation des enseignements et l’obligation de former la main-d’oeuvre destinée à une économie mondialisée. Selon la présidente, "l’essence même de l’université est qu’elle est comptable vis-à-vis du passé et du futur, pas simplement et pas même en premier lieu, vis-à-vis du présent".

Pour Drew Gilpin Faust, historienne de formation et ancienne directrice du Radcliffe Institute for Advanced Study, "l’université, ce n’est pas seulement les résultats financiers du prochain trimestre. Ce n’est même pas ce qu’un étudiant est devenu au moment de la remise de son diplôme. Il s’agit d’un enseignement qui modèle à vie, un enseignement qui transmet l’héritage des millénaires, un enseignement qui façonne l’avenir." Elle s’est clairement et fortement opposée dans son discours aux tentatives de l’État fédéral de rendre les universités comptables de ce qu’elles enseignent en essayant de le quantifier. Elle en a appelé aux universités afin qu’elles "prennent l’initiative en définissant elles-mêmes ce dont elles sont comptables".

Son discours inaugural a également apporté une défense ferme du rôle traditionnel de l’université qui est "l’organisatrice d’une tradition vivante", mais aussi un lieu "pour les philosophes autant que pour les scientifiques", où l’enseignement et la connaissance sont valorisés en partie "parce qu’ils définissent ce qui, à travers les siècles, a fait de nous des humains et pas parce qu’ils peuvent améliorer notre compétitivité mondiale".

Elle a en outre signalé sa volonté de rendre l’enseignement à Harvard "disponible et accessible", et de diversifier les effectifs de l’université : "Ceux qui regrettent un âge d’or perdu de l’enseignement supérieur devraient penser à la partie très limitée de la population à qui cette utopie était destinée. L’université était réservée à une petite élite ; désormais, elle sert les masses, pas seulement quelques privilégiés." Elle ajoute que les universités américaines ont servi "à la fois d’emblème et de moteur pour l’expansion de la citoyenneté, de l’égalité et des chances accordées aux Noirs, aux femmes, aux Juifs, aux immigrants et à d’autres groupes qui auraient été mis dans des quotas voire exclus à des époques antérieures".

Même si elle a axé son discours sur les idées, Drew Gilpin Faust n’a pas oublié de rappeler qu’il était indispensable qu’Harvard soit à la pointe de la recherche scientifique mais que cela ne devait pas se faire au détriment des valeurs humanistes de l’établissement : "Il est urgent pour nous de poser les questions d’éthique et de sens de notre action qui nous permettront de nous confronter à la signification humaine, sociale et morale de notre relation changeante avec le monde qui nous entoure."

Que pense Mme P. de tout cela ? N'y-a-t'il pas là quelques questions à se poser sur le bien fondé d'une loi qui ouvre grand les portes de l'Université aux chefs d'entreprise ?

Des enfants-soldats dans nos écoles...

Est-il besoin de commenter ce courrier reçu par les écoles du Haut-Rhin...?

Aprés honteusement instrumentalisé l'éxécution (et donc le sacrifice) de Guy Môcquet (communiste, faut-il le rappeller, mais surtout résistant, à une époque où l'URSS était empétrée dans son pacte avec Hitler), et avoir voulu faire lire la fameuse lettre par les professeurs des collèges, pour inculquer à ces élèves...leur inculquer quoi ? le sens du sacrifice? l'idéologie communiste, qui a provoqué l'engagement du jeune Guy ? ou plutôt, et tout simplement, malheureusement, un certain amour de son pays, ou plutôt de la Nation ? Aprés donc cette récupération partisane, revoilà la Nation à l'ordre du jour...

Quelques soient les raisons pour lesquelles "nos" soldats sont là-bas il faut les soutenir, n'est-ce pas?

Pourquoi cela ? L'armée est maintenant de métier, ces soldats ont choisi ce métier, nous ne sommes plus au temps de la conscription, qui faisait que des jeunes qui n'avaient rien demandé devaient aller se battre à l'autre bout du globe pour des raisons dont ils ignoraient tout, souvent pour de mauvaises raisons.

Aujourd'hui, les soldats ne savent toujours pas pourquoi ils se battent, mais ils ont choisi de se battre. Ne parlons pas de ces raisons...soutien aux dictateurs africains, soutien et protection des intérêts des multinationales (Total & Co) en Afrique ou en Birmanie, soutien à nos "alliés" américains, en Afghanistan par exemple, alors que la seule raison d'une présence dans ce pays était clairement la réalisation d'un pipe-line reliant l'Asie Centrale à l'Océan Indien.


Oui, nos enfants pourraient soutenir nos soldats engagés dans des opérations militaires sous mandat de l'ONU ou des opérations humanitaires. Mais nos enfants ne doivent pas soutenir par leurs dessins de manière aveugle tous nos soldats...qui ont bien souvent du sang sur les mains.

Veut-on faire des soldats de nos enfants...?


samedi 24 novembre 2007

Une Justice pour les Grévistes...?


Prémonitoire, cette photo prise devant le siège de campagne de M. S. quelques temps avant son élection...

Le premier ministre, nous dit Libération, a demandé samedi au ministère de l’Intérieur de faire preuve de «bienveillance» à l’égard des personnes dont le véhicule a été mis en fourrière pendant les grèves, en soulignant que les Français avaient déjà fait «beaucoup d’efforts» durant le conflit dans les transports publics...

Dans le même temps, depuis une semaine, plusieurs universités sont évacuées manu militari, souvent sur la demande des Présidents d'Universités (favorables à la réforme LRU, faut-il le rappeller, puisque celle-ci tend à renforcer leur pouvoir...)...
Le message est clair : pendant ces grèves qui prennent encore une fois l'usager en otage, prenez votre voiture, polluez, garez-vous n'importe où, oubliez tout sens civique de base, écrasez des piétons tiens tant que vous y êtes, on vous comprend! ces gauchistes grévistes, on s'en occupe, regardez, ces p'tits jeunes qui se la jouent révolution, on les fait sortir des facs...

Encore plusieurs facs occupées...Tenez bon!


mercredi 21 novembre 2007

Les taxis GMV : Garches, Marnes, Vaucresson

TAXIS GMV : 01 47 41 62 63
7/7 avec et sans réservation

dimanche 18 novembre 2007

8 ET 16 KM DE GARCHES (25/11/2007)

COURSE 8 ET 16 KM DE GARCHES (25/11/2007)

"Programme : Deux courses de 8 km (1 boucle) et 16 km (2 boucles). Parcours dans les rues de Garches dans un décor verdoyant et résidentiel. Parcours sélectif avec plusieurs côtes. Départ à 9h 45 (8) et 9h 55 (16 km), place St-Louis. Arrivées stade Léo Lagrange. Tx 5," Site le sportif

Coordonnées organisateur :
SERVICE DES SPORTS MR. ROGER PHILIPPE
2 rue Claude Liard
92380 GARCHES
Tél : 01 47 95 66 33
Fax : 01 47 95 66 28
Nombre d'équipiers : 1
Description du lieu : GARCHES Place de l'Eglise

vendredi 16 novembre 2007

Achat immobilier? Visitez votre courtier dabord!

Constatant que beaucoup de mes amis achètent des appartement en ce moment, un paragraph ou deux s'impose. (En effet, si vous payez actuellement un loyer et que vous travaillez, vous êtes en train de jeter de l'argent par la fenêtre, autant payer tout les mois pour son propre investissement qu'enrichir votre propriétaire (qui lui est malin puisque vous financez son patrimoine!))

Votre reflexe initial risque d'être d'aller voir votre banquier dabord...normal! Mais ne signez rien! Demandez lui rien de plus qu'une proposition, c'est avec cette proposition que vous allez comparer les offres des courtiers (qui ne sont rien d'autres que des intermédiaires qui négocient avec les banques le plus souvent des conditions meilleures que ce que vous pouvez obtenir vous même). Donc, allez voir 2 ou 3 courtiers. Ayant vécu l'expérience moi-même, je peux vous recommender un très bon courtier ainsi que vous avertir de 3 ou 4 qui sont mauvais! Le courtier que je recommende est Pretfimmo (http://www.pretfimmo.com/ Sidonia MENDES 06 98 22 40 27 smendes@pretfimmo.com) ; contrairement à d'autres courtiers, ils sauront vous trouver des économies à réaliser dans votre prêt (prêt à taux zéro pour une partie, autres remises si vous étiez locataire pendant une longue période, etc...). Un ami à moi a récemment eu un prêt dont la moyenne de son taux était au final autour de 3,65% alors que le marché offre plutôt un 4,65%.

Des courtiers à éviter :
- Credixia : après m'avoir promis un super taux et une réponse en "10 jours ouvrés maximum, promis", c'est après 15 jours ouvrés que leur commercial m'a appelé pour dire qu'ils n'avaient rien trouvé avec des lamentables excuses. Résultat : une perte de mon temps, et le prêt que j'ai obtenu au final aurait été de 4,80% au lieu du 4,85% que j'ai obtenu au final (car les taux ont augmenté entre temps), donc une perte significative d'argent également!
- Cafpi : je me rapelle pas trop ce qui s'est passé, mais ils ont fait une grosse erreur dans mon dossier. Ils sont réactifs, mais deviennent fous furieux dès qu'ils apprennent que vous êtes allés voir un autre courtier (ce qui est tout à fait normal pourtant!) et ne vous parlent pas du tout des remises auquels vous avez droit.
- MeilleurTaux : une usine, leur conseiller m'avait rencontré, un dossier à été rempli, puis plus rien, le silence absolu. J'apprends à la fin que c'était dû au fait que c'était la période de Noël et "qu'avec les vacances..." mouais, encore une boite où les gens sont plus concernés par leurs congès, au suivant!
- Ace : tout avait l'air bien avec cet organisme, sauf la proposition que j'ai eu à la fin. Ils ont voulu m'orienter vers un prêt fixe de 10 ans qui s'enchaîne sur du variable après, du n'importe quoi! Il faut éviter les prêts à taux variable à tout prix! Une proposition pourri...dommage pour eux, dommage pour mon temps perdu...

Voila, il y a d'autres courtiers qui existent... Mon conseil serait d'obtenir 3 propositions : une chez votre banquier habituel (à condition que votre banque n'est pas le Crédit Lyonnais, ou, pire, la BNP), une chez Pretfimmo, et une autre chez un autre courtier (hors les 4 cités ci-dessus bien évidemment!). N'hésitez pas à m'informer de vos aventures!!

Nouveau : livraison d'apéritifs à domicile à Vaucresson

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jeudi 15 novembre 2007

Les Universités en grève...Pourquoi ?

Le mouvement monte..

Plus de la moitié des Universités bloquées...

Pourquoi cela?

Une loi, adoptée au Parlement, sans concertation aucune. Une loi qui modifie entièrement le fonctionnement profond des universités.

Mais laissons parler les premiers concernés, c'est-à-dire non pas les étudiants (la plupart connaissent-ils réellement la loi et ses conséquences ?), mais les universités elles-mêmes : sur le site de Sauvons La Recherche sont répertoriées les motions concernant le projet de loi pour l’université votées par les conseils universitaires. Même si cet inventaire n'est sans doute pas à jour, il est trés instructif.

Prenons-en quelques extraits : toutes les motions ici rassemblées dénoncent "l'absence de communication, (...) les délais par trop rapides qui président à la préparation de cette loi, [l'attachement au] caractère démocratique du fonctionnement de l’Université, garanti jusqu’ici par la loi de 1984", et insiste sur l'obtention de moyens supplémentaires pour les universités.

Une autre université (Paris XI) dénonce "un Conseil d’administration réduit, avec de 20 à 30 membres, dont seulement 8 à 14 enseignants-chercheurs, enseignants ou chercheurs élus, 3 à 5 élus étudiants, 2 ou 3 élus IATOSS, mais 7 ou 8 personnalités extérieures nommées par le président, ce qui ne permettrait pas dans une université comme Paris Sud 11 la représentation de l’ensemble de la communauté universitaire dans sa diversité et ses spécificités", puis "le mandat du président passe à quatre ans, et est désormais renouvelable. Les seuls élus du CA (13 à 22 personnes) désigneront comme président toute personne ayant « vocation à enseigner dans l’établissement ». Le président peut donc désormais n’avoir aucune attache dans l’établissement et être étranger aux métiers de l’enseignement et de la recherche."

Pour les recrutements d'enseignants-chercheurs, "les commissions de spécialistes sont remplacées par des comités ad hoc, désignés par le CA et désormais chargés des recrutements ; ces comités sont composés au moins pour moitié d’extérieurs, et majoritairement de spécialistes de la discipline. Le lien entre les membres de ces comités et la discipline des postes à pourvoir est beaucoup plus ténu qu’auparavant. Rien ne garantit plus la publication nationale des emplois et l’ouverture d’un concours selon un calendrier nationalement défini."

Des pouvoirs accrus : "le président peut recruter, sur les ressources propres de l’établissement, des agents contractuels pour occuper des emplois d’IATOSS catégorie A, d’enseignement ou des emplois scientifiques. Le président est responsable de l’attribution des primes et le CA peut créer des dispositifs d’intéressement afin d’améliorer certaines rémunérations."

Enfin, " le CA définit les principes généraux de répartition des obligations de service des personnels enseignants et de recherche entre les activités d’enseignement, de recherche et les autres missions… "

Au final, l'on aboutit à un système où :
  • les présidents ont tous les pouvoirs (pas étonnant que la Conférence des Présidents d'Université s'est déclarée en faveur de cette loi!) ;
  • les syndicats ne sont plus représentés dans le CA, mais remplacés par des chefs d'entreprises ;
  • les étudiants ont moins de poids dans les processus de décision ;
  • le service d'enseignement, de recherche et d'administration (ce dernier point était absent de la précédente loi!) des enseignants-chercheurs est décidé par le CA (restreint) et non plus par les enseignants et/ou chercheurs eux-mêmes ;
  • des primes pour "bonne recherche" sont octroyées aux chercheurs "méritants", à la seule discrétion du Président...peu nombreuses mais trés "incitatives" ;
  • un professeur "star mondiale" dans son domaine pourrait être "embauché" avec un salaire fixé lui-même par le Président, d'où une disparité des salaires possible entre "bon" et "mauvais" chercheurs, mais sur quels critères...?
En tout état de cause, c'est un projet qui introduit des changements fondamentaux dans le vie de l'Université française, avec des stratégies "managériales" proches de celles du privé (avec éventuellement la bonne ambiance de compétition, copinage et tirage-dans-les-pattes qui en résultent souvent), en introduisant la notion de compétition entre universités et entre enseignants-chercheurs au sein de l'établissement et des labos de recherche universitaire, la notion éventuelle (tout est là : éventuelle) de sélection ) des étudiants à l'entrée, et la possibilité de frais d'inscriptions plus importants...Cela mériterait au minimum une concertation, avec au préalable un moratoire sur l'application de cette loi ? Et pourquoi ne pas se reposer sur les Assises de l'Enseignement Supérieur, dont le but était justement de réfléchir à une réforme de l'Enseignement Supérieur ??

mercredi 14 novembre 2007

Cure : album live à télécharger gratuitement et légalement!

Cure à Amsterdam en 1980 (date inconnu).
Cliquez ici : http://rapidshare.com/files/66594724/the_cure_-_1980.10.17_jaap_edenhal.zip puis entrez le code et suivez les instructions, en quelques minutes vous aurez l'album.
Setlist:
01. I Hate Rock'n'Roll – 'We didn't arrive in time for a soundcheck, so this is our soundcheck for the next few minutes. It's called 'I hate Rock'n Roll'!
02. The Holy Hour – Robert dedicates the song to Ian Curtis and improvises new lyrics.
03. Play for today
04. Primary – the famous 'yellow version' played live
05. M
06. A Forest – a very speedy version
07. Seventeen Seconds – very agressive version, a longer ending with improvised lyrics ('I wish, I wish I lived in a story')

mardi 13 novembre 2007

L'opinion des journaux gratuits sur les grèves...


Les journaux gratuits entraînant la mort des journaux payants, quotidiens nationaux ou régionaux, à cause de la concurrence déloyale qu'ils occasionnent (journaux financés exclusivement par la publicité et dont le contenu consiste essentiellement en des dépêches d'agences retravaillées mais sans plus, au contraire de Libération, Le Monde ou de quotidiens locaux), leur simili-information paraissant uniquement les jours de semaine non-fériés (comment aura-t'on une information fiable un week-end ou un jour férié lorsque les journaux non-gratuits auront disparus...?), une information aux ordres éventuels de magnats de la presse proche du pouvoir en place (de droite, voir par exemple Bolloré, copain de M. S, propriétaire de Matin Plus, conduisant la ligne éditorial de son "journal"), tout cela on le savait déjà plus ou moins...

Mais cette soumission de l'information à des intérêts obscurs se fait généralement plus discrète...

Aujourd'hui, à l'occasion de la journée annoncée de grèves contre la réforme des régimes spéciaux (qui concernent environ 500 000 personnes, il est utile de le rappeller...qui croit vraiment que ces quelques fonctionnaires par leurs quelques privilèges acquis mettent en péril un système entier de retraite basé sur la répartition ?), Metro sort de sa cachette, et révèle son vrai visage. On croyait que de tels journaux donnaient une information neutre et non-orientée ? Regardez donc les 3 premières pages de l'édition de Strasbourg d'aujourd'hui...


Première page : un sondage montre que 62% des français estiment que la grève n'est pas justifiée...On sait bien ce que l'on peut faire dire ce que l'on veut à un sondage (tout et son contraire)...A quand le jour où on fera voter les français pour leur demander si oui ou non on doit faire grève...?


Deuxième page : "La grève reste impopulaire"...LA grève, pas CETTE grève en particulier, toutes les grèves sont impopulaires suggère le titre...Dans l'article qui suit, aucune référence à l'appel ce week-end de Bernard Thibaut de la CGT pour négocier et empêcher la grève de demain...La parole est donnée à M. S., X. Bertrand, ministre de son gouvernement, et M. Thibaut dans laquelle duquel on met les mots suivants : "La grève est inévitable", pour le présenter comme jusqu'au-boutiste...

Troisième page, le bouquet final : "Le mouvement antigrève gonfle" et enfin une "analyse" d'un expert qui prend enfin position et estime que l'"on entend peu les très nombreux Français excédés” par les grèves...

Y-a-t'il besoin de commenter plus ? Qui croira encore que de tels journaux permettent d'obtenir une information neutre, impartiale et non-orientée ? Ces journaux sont aux ordres des grands patrons, copains depuis toujours de M. S et de ses affiliés...

lundi 12 novembre 2007

La mémoire (sélective) de 14-18...

Ah, les défilés et dépôts de gerbes en tout genre du 11 Novembre !

M. S. innove en faisant un discours le jour de commémoration de l'Armistice évoquant les deux seuls poilus encore en vie...Un discours "européannisant", discours de paix, de réconciliation...cérémonie se terminant, nous dit Le Monde, par le dépôt d'une autre gerbe au pied de la statue de Georges Clemenceau.

Le site officiel de l'Académie Française nous apprend plein de choses intéressantes sur M. Clémenceau, M. S. les connait-il toutes ?


Tout d'abord il combattit avec vigueur la politique coloniale de Jules Ferry (...) et participa, le 4 septembre 1870, à la proclamation de la République à l’Hôtel de Ville (...), un pro-communard donc ? Etonnant de la part de M. S. de déposer une gerbe pour un tel personnage...

Puis il se mit à défendre Dreyfus, notamment en publiant le célèbre « J’accuse » d’Émile Zola. Enfin jusqu’en juillet 1909, il devait diriger l’un des plus longs ministères de la IIIe République, marqué particulièrement par la manière sanglante dont fut réprimée la révolte des viticulteurs du Midi, et qui lui valut le surnom de « premier flic de France ».

La guerre se prolongeant, son patriotisme et sa poigne lui valurent d’être appelé en novembre 1917 par le président Poincaré pour constituer le gouvernement. Il prit alors en main, avec autorité, et au détriment parfois des principes démocratiques, les destinées du pays.

Pour Wikipédia, sur l'épisode de la Commune, il se met rapidement à dos les insurgés ainsi que le gouvernement versaillais qui l’accuse de passivité. Ses années à la tête du ministère de l’Intérieur et de la Présidence du Conseil se caractérisent par une importante réforme des polices et par une politique vigoureuse à l'égard des syndicats et des grévistes. Clemenceau acquiert même une réputation de briseur de grève et se brouille durablement avec Jean Jaurès et les socialistes. Il s'illustre par sa férocité contre les mouvements sociaux, réprimant dans le sang la grève des mineurs du Pas de Calais et la révolte des vignerons du Languedoc.

Clemenceau s’intéresse de plus en plus à la politique étrangère et à des questions militaires en même temps qu’il condamne le pacifisme socialiste et défend l’importance du patriotisme et de l’union face au danger.

Pendant la guerre, il mène également une lutte énergique pour le soutien du moral des troupes. Pour ce faire, il pourchasse les pacifistes, les défaitistes et fait également pression sur la presse favorable à ces mouvements sans pour autant utiliser la censure. Il fait également arrêter Malvy et Joseph Caillaux, le second sans motif sérieux mais simplement parce qu'il est partisan d'une paix négociée. Plus résolu et plus intransigeant que jamais, il devint un véritable dictateur (au sens antique du terme) et conduit une politique de salut public qui porte ses fruits l'année suivante. « Je fais la guerre, je fais toujours la guerre », dit-il le 8 mars 1918 à la tribune de l’Assemblée, pour résumer son jusqu'au-boutisme.

Ainsi donc, M. Clémenceau fut un adversaire acharné de Jaurès et du pacifisme socialiste, le même Jaurès que prenait M. S. comme exemple pendant sa campagne électorale. Il les pourchasse même et devient une sorte de dictateur, en tout cas ultra-autoritaire dans sa politique intérieure, et jusqu'au-boutiste quant à la poursuite de la guerre. Il devint tout de même trés populaire à cause de son soutien sans faille au moral des troupes.

Ne vaudrait-il pas mieux, un 11 Novembre, déposer une gerbe sur la tombe de Jean Jaurès, assassiné à la veille de la Grande Guerre, pour son pacifisme, par un jeune nationaliste rémois, qui sera acquitté en 1919, plutôt qu'au pied de la statue d'un homme qui fit tout pour entraîner la France dans une boucherie sans égal ?