lundi 26 novembre 2007

Etudiants : combien de divisions ?


Des gendarmes mobiles, appelés par l'administration du centre universitaire de Clignancourt (dépendance de la Sorbonne), délogent une centaine d'étudiants grévistes qui venaient de voter le blocage en Assemblée Générale...

Qui a déjà participé à une AG, étudiante ou non, sait trés bien qu'en général, l'issue d'un tel vote est joué d'avance...essentiellement parce que l'auditoire est déjà conquis ! Mais qui empêchent des opposants au blocage, ou même des partisans de la loi LRU, de prendre part à ces AG ? Personne, pourvu qu'ils appartiennent à l'Université en question...Malheureusement, la plupart du temps, les opposants aux grèves ne sont pas des plus fins (FNJ ou cheveux-courts de l'UNI...qui ne veulent qu'une chose, "casser" du cheveux-longs de l'UNEF ou de SUD...)


Dans ce cas-là, il n'est apparemment même pas sûr que ces étudiants pro-loi soit de la fac en question, et, bizarrement, des personnes extérieurs ont pu rentrés sur le campus, alors que d'habitude des contrôles des cartes d'étudiants sont effectués pour empêcher ce genre d'intrusion...

De là à penser que l'administration est complice, et qu'elle a facilité l'accés de ces éléments extérieurs pour perturber l'AG et provoquer l'incident, il n'y a qu'un pas, qui bien sûr, ne sera pas franchi ici...

L'administration qui permet l'entrée de militants du FNJ ou de l'UNI, qui appelle les CRS pour déloger des étudiants, certes bloqueurs, mais dont la légitimité tient au vote en assemblée générale, qui fait même des listes des responsables, meneurs ou autres sympathisants de la cause. On savait les Présidents d'Université favorables à la loi, mais on ne savait pas qu'ils se feraient le bras armé de la politique néo-libérale de M. S...

L'état des lieux des facs bloquées :



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