jeudi 9 novembre 2006

Vivre dans le tumulte

Depuis que mon frère a aménagé dans un appartement donnant directement vu sur le métropolitain (beau tableau contemporain avec, en prime, un vrombrissement d'un changement de vitesse d'un 10 roues toutes les 10 minutes), je me suis rendue compte à quel point il pourrait être difficile de "vendre" l'idée de vivre ou travailler au milieux d'une dizaine de bretelles produisant bruit, poussière et pollution. Il est vrai qu'il peut y avoir ces quelques inconvénients, mais il est ici important de souligner que l'habitation n'y serait pas fortement encouragée (entre seulement 5 et 10% du projet y serait dédier) et que plusieurs barres se retrouveraient au-dessous du niveau des bretelles s'évitant ainsi une bonne partie du bruit produit. Aussi, tel que je l'ai déjà fait remarqué, l'endroit, lorsque le trafic y est moins présent tel que la nuit, peut devenir, somme toute, un lieu paisible et presque silencieux.

Pour ceux qui ne seraient pas encore convaincus de l'intérêt que pourrait produire le projet sur d'éventuels acheteurs ou locataires, voici quelques points qui devraient en convertir plus d'un:
  • Environnement dynamique, qui bouge et qui inspire;
  • Vue sur le centre-ville;
  • Vue sur la montagne;
  • Proximité du Canal Lachine;
  • Proximité d'un réseau de pistes cyclables;
  • Proximité du métro (une fois que la voies "rouge" serait érigée);
  • Proximité du centre-ville (à quelques coups de pédale seulement).

Début de manifeste

De l'espace, de GRANDS espaces, des espaces d é v a s t é s, a b a n d o n n é s, d é l a i s s é s, l a i s s é s p o u r c o m p t e. À une époque comme la notre et surtout avec la surenchère du sol qui sévit depuis plusieurs années à Montréal, il est inconcevable de penser que d'aussi grandes superficies de sol sont dénuées de toutes activités et de toutes constructions. Alors qu'on cherche à loger des gens, que certains s'éloignent dans des banlieues profondes (et obscures...), il est dur de croire que des terrains sont vacants, si proche du centre-ville, à proximité de lieux de villégiature tels que la bordure du canal et la piste cyclable. Et losrqu'on pense comme un gestionnaire, il est difficile d'imaginer que des centaines de millier sinon des millions de dollar sont perdus en taxe et impôt foncier, faute d'avoir quelque chose de construit sur ce "no man's land". Des sommes qui pourraient participées à la reconstruction / restauration des infrastructures de la cité, qui on le sait bien, en aurait bien besoin. Et lorsqu'on est un peu fou (comme moi), on va jusqu'à envisager des bâtiments qui ne feraient pas que construire le vide mais qui participeraient conjointement à la restauration de la ville.

lundi 6 novembre 2006

Les deux pieds sur terre

Lors de ma dernière rencontre avec mon tuteur de projet final, voici les commentaires qui ont été relevé concernant le projet :

  • La trame des rues doit se faire en 3 temps :
  1. trame existante des rues;
  2. trame reliant les différentes existantes : le projet est le chaînon manquant dans le réseau routier entre Côte St-Luc et St-Henri;
  3. ajouté à la une trame existante, une nouvelle trame orthogonale sert finalement à desservir le projet;
  • Le paysage se compose aussi en 3 temps:
  1. Le haut;
  2. Le bas;
  3. L'entre-deux (site du projet)
  • Il faut trouver un moyen de mettre des adresses civiques aux barres, qu'on puisse aisément s'y retrouver à travers le quartier.
  • Après discussion, l'accès entre la voie surélevée et le sol des lieux se ferait finalement uniquement à pied. Cependant, la possibilité de stationné sur les toit serait possible pour les voitures. Il y aurait donc des stationnement prévus sur le toit et au sol;
  • Il faut voir l'entrée des bâtiment comme des transition entre le haut et le bas;
  • Étant donné qu'on se trouve dans un contexte fort différent de la rue standard, il faudrait réfléchir à comment les fonctions boutiques, bureaux et logements pourraient s'organise;
  • Des bâtiment standards bien ancré au sol pourrait se déployé sur la trame ortogonale.
  • La ligne n'a pas besoin d'être une ligne continue. Elle pourrait s'étioler au fur et à mesure qu'elle s'éloigne du centre afin que la césure entre le quartier existant en périférie du nouveau quatier développé ne soit pas trop évidente.

Retour sur la présentation du 13 octobre

  • Le projet à tout d'un projet manifeste. Faudrait maintenant écrire un texte pour soutenir le propos évoqué par le projet.
  • Cependant, pour la poursuite du projet, faire attention de ne pas tomber dans le détail. Il faut garder un certain aspect indéfini pour garder l'illusion de l'utopie possible.
  • L'utopie du projet doit nécessairement être supportée par un apport graphique très léché et incontestable.
  • Le projet pourrait-il toujours exister même si l'échangeur n'était plus? Oui, tout à fait puisque les parties modulaires des barres sont sur pilotis.
  • Intégrer le caractère humain au projet, c'est-à-dire chercher à savoir quelle distance peut-on marcher dans un bâtiment ou le long d'un bâtiment avant de se poser des questions de se demander quand est-ce qu'on arrive ?
  • Si on regarde le projet avec un oeil de gestionnaire, l'éventualité d'utiliser les bâtiments pour venir supporter en partie l'autoroute restaurée semble des plus improbable. La gestion des vibrations est difficile et presque impossible de se servir d'un structure pour à la fois le bâtiment et l'échangeur - Attention vibrations !