samedi 8 juillet 2006

On taxe les enfants

La France est un pays ou l'on fait une redistribution des richesses massive (45 % du PIB environ). A cela, il faut ajouter le déficit public qui représente officiellement environ de 3 % du PIB. L'OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Economique) estime la dépense publique à 55 % du PIB en France.

Ce sont les riches qui payent nous dit-on.

Chaque année, environ un quart du budget de l'Etat n'est pas financé par les prélèvements malgré que ceux-ci soient énormes comme j'en ai fait le calcul dans les deux billets précédents avec comme base ma situation personnelle. L'écart est financé par des emprunts. Ceux-ci sont constitués aux deux tiers par de l'épargne administrée (plan d'épargne logement, livret A, plan d'épargne populaire, etc.) et le reste par l'émission d'obligations d'Etat sur les marchés financiers internationaux.

Le total des dettes accumulées par l'Etat est de plus de 1 100 milliards d'euros. Officiellement, car ce chiffre ne prend pas en compte les engagements de l'Etat pour les retraites estimés à 950 milliards d'euros et les dettes diverses qui traînent dans les placards estimées à 350 milliards supplémentaires par certains. Le rapport Pébereau de l'automne dernier en donne une estimation. On aurait alors un total de 2 400 milliards d'euros de dette publique soit 140 % du PIB (1 710 milliard d'euros en 2005, source INSEE). Ce quit représente un taux d'endettement de 1 200 % (avec un budget 2005 estimé à 288 milliard d'euros, chiffre du ministère des finances).

Cette dette, il faudra plusieurs décennies pour la rembourser peut être 40 ans.

Avec des déficits pareils, qui est taxé en fait ? Il faudra bien rembourser cette dette un jour, non ? Hors, ce ne sont pas ceux qui sont à la retraite qui vont travailler pour payer, ce sont les actifs et en particulier ceux qui seront actifs dans décennies à venir. En fait, depuis 30 ans que l'on fait des déficits publics, on taxe les enfants, même ceux qui ne sont pas encore nés !

Les futurs actifs seront obligés de payer les dépenses de leurs parents. Les hommes politiques qui ont décidé, avec l'accord de leurs électeurs, de contracter de telles dettes ont une moyenne d'âge autour de 60 ans. Ils seront tous morts avant quelle soit remboursée. Après eux le déluge !


Le coût de l'Etat en France

Suite à mon billet précédent, je continue mes calculs qui visent à établir combien me coûte toute la machine étatique qui m'accable.

Mon revenu annuel net est de 25 779 euros avec les 22 997 euros retranchés pour la protection sociale. Avec un coût de 48 776 euros au total pour mon employeur (hors taxe profesionnelle).

Les différents impôts et taxes directes que je verse sont :
l'impôts sur le revenu de 3 780 euros ;
la taxe d'habitation de 474 euros ;
la taxe foncière de 442 euros ;
la redevance audiovisuelle de 112 euros.

Le total de ces impôts directs est de 4 808 euros. Avec les cotisations sociales, on atteint un total de 27 805 euros, soit 57 % de ce que coûte mon salaire à mon employeur ! (27805 euros par rapport à 48 776 euros)

Et c'est sans compter la TVA (5,5% ou 19,6% selon les produits et services), la CSG et CRDS qui ne s'applique pas que sur les salaires, la taxe sur les clopes (quasiment 80 % du prix), les carburants (quasiment 80 % du prix), les alcools, l'eau, l'électricité, les timbres fiscaux (carte d'identité, passeport, permis de conduire et autres), etc.

Ce n'est pas évident de calculer combien je paye pour ces impôts indirects. Mais avec une estimation de 15 % de mon revenu disponible ça me coûterait 3 145 euros supplémentaires.

Le grand total de tout cela peut être estimé à 30 950 euros soit 63,4 % de ce que je coûte à mon employeur (30 950 euros sur 48 776 euros).

C'est énorme, et encore, beaucoup d'impôts et taxes diverses ne sont pas comptées comme l'impôt sur les société, la taxe professionnelle, etc. Prélèvements qui ne sont pas payés au final par les entreprises car comme on dit : « quand on taxe les vaches, ce ne sont pas les vaches qui payent l'impôt ». Quand on taxe les entreprises, ce sont les employés, les consommateurs et les actionnaires qui payent en réalité. Sans compter que tout celà se paye aussi par des chômeurs et des RMIstes en plus qu'il faut indemniser, et donc prélever de l'argent pour cela, ce qui entretient le cercle vicieux qui ruine la France depuis trente ans.

La fable des cotisations patronales

En France, les cotisations sociales sont réparties entre celles dites « salariales » et celles dites « patronales ». Cette distinction est fallacieuse car en économie, on appelle salaire ce que coûte un salarié à son employeur. Le mythe est le suivant : quand on augmente les cotisations patronales, c'est le patron qui paye.

Pour commencer, ce n'est pas le patron qui paye mais l'entreprise ce qui augmente ses coûts et la rend moins compétitive. Ensuite, ce coût est répercuté, quand c'est possible, soit sur le prix des produits et services (inflation), soit sur les salaires bruts (modération salariale). Ce qui entraîne une baisse du pouvoir d'achat. En effet, si on combine l'inflation générée de cette manière et le blocage des salaires, on obtient une baisse généralisée du pouvoir d'achat mais qui touche surtout les personnes à bas revenu.

Les français ne se rendent pas compte du coût réel de leur protection sociale. Pour avoir une idée, faisons le calcul basé sur ma propre fiche de paye.

Mon salaire brut mensuel est de 2 525 euros.
Les cotisations sociales salarié sont de 501 euros.
Les cotisations sociales employeur sont de 1 186 euros.
Le total des cotisations versées est de 1 687 euros par mois.
Je paye une mutuelle complémentaire de 41 euros par mois plus 41 euros par mois pour mon employeur.
Mon salaire net est donc de 1 983 euros par mois (2 525 – 501 - 41).
Je coûte à mon employeur 3 752 euros par mois (2 525 + 1 186 + 41).

Si mon salaire m'était versé intégralement, je toucherais 3 752 euros par mois (c'est ce que je coûte à mon employeur). Le taux total de cotisations sur mon salaire est donc de 44,96 % (1 687 euros sur 3 752). Auquel il faut ajouter la mutuelle qui représente 2,16 % (82 euros sur 3 752).

Je suis payé sur 13 mois. La sécurité sociale me coûte donc 21 931 euros par an (1 687 x 13). Ca fait quand même une belle somme ! Tout ça pour payer un service médiocre qui m'oblige à avoir une mutuelle complémentaire qui me coûte 1 066 euros par an (82 x 13). Le coût total est donc de 22 997 euros par an.

Il devient évident que le coût de la protection sociale en France est exorbitant. Surtout si on tient compte du service rendu qui devient d'années en années de plus en plus mauvais (baisse des remboursements voire déremboursement). Le monde entier nous envie ce système ? Il faut vraiment avoir subit un décervelage permanent pendant des années pour encore croire à ça.

La fable des cotisations patronales a pour but de masquer la réalité du coût de la protection sociale aux français. Elle induit une opacité qui permet de faire passer la (grosse) pilule. Il faudrait rétablir la vérité et voter une loi sur le "salaire réel" qui instaurerait un versement intégral du salaire et interdirait le prélèvement à la source des cotisations. Les assurés payerait alors leur sécurité sociale par prélèvement sur leur compte bancaire. Ce qui provoquerait une prise de conscience du coût réel de la protection sociale.

Certains estiment que la mise en concurrence de la sécurité sociale permettrait de faire de 20 à 30 % d'économies. Ce qui ferait pour moi une économie possible de 5 749 euros (sur une base de 21 997 euros et une économie de 25 %). Pour une immense majorité des français, on obtiendrait des chiffres du même ordre de grandeur. Ce qui serait un gain impressionnant de pouvoir d'achat. En ce qui me concerne il pourrait être de 22,3 %.

Mettre en concurrence la sécurité sociale est une nécessité économique si on veux redonner du pouvoir d'achat aux français, améliorer la compétitivité de nos entreprises et faire baisser le chômage. Il semble que les lois qui mettre la protection sociale en concurrence ont été établies il y a quelques années. Mais on est dans un tel flou juridique qu'elles ne sont pas appliquées car les hommes politiques et les syndicats on peur de perdre le pouvoir énorme que leur donne ce monopole.

mardi 4 juillet 2006

Publicité et référencement

Il apparaît très important de bien penser son site web dans sa conception, dans la mesure où il est important qu'il soit bien référencé. Nous avons vu l'importance des mots clés pour les moteurs de recherches. De plus, ce site doit régulièrement évolué s'il ne veut pas disparaître dans la masse des sites référencés.
Il est toujours possible de payer afin d'apparaître en haut de la page de recherche: par exemple chez Google.
La newsletter permet de fidéliser le visiteur du site. Elle doit être simple et agréable à lire: sa conception peut même rappeler celle du site: on voit ainsi la "marque de fabrique".

Formation Newsletter à l'échangeur

En formation depuis hier à l'echangeur, nous avons aujourd'hui étudié la newsletter.
Effectivement, cela se révèle relativement "simple", mais bon sans doute avons-nous la chance d'avoir un bon formateur!!
Je pense qu'entre la création du site, le blog et la newletter, le haut débit (à titre personnel) va devenir "obligatoire"!!
Au niveau professionnel, il va falloir que l'on planifie au moins une demi-journée par semaine pour l'entretien de tous ces moyens de communiciation.

Abonnement à la newsletter

Si vous souhaitez vous abonner à la newsletter merci de nous faire parvenir votre adresse électronique à cdc-pays-melois@wanadoo.fr

lundi 3 juillet 2006

Formation Blog à l'échangeur

Cette 1ère journée à l'échangeur nous a permis de voir comment était conçu un blog. Même si il semble plus facile de créer un blog qu'un site (par ailleurs celà n'a pas la même vocation), il faut quand même faire toute une gymnastique pour parvenir à ce résultat. En espérant que ce blog soit alimenté, bonne soirée à tous et à demain.
Pour plus de renseignements, visitez le site de l'échangeur de Basse-Normandie.

L'A28: une autoroute qui se rapproche!!




Situé à l'est du département, le Pays Mêlois est situé à un vingtaine de kms d'Alençon. Prochainement, cet axe sera totalement en 2x2 voies et par conséquent permettra aux habitants de rejoindre d'une façon rapide et confortable l'A28.

Un lieu d'échanges

Si vous êtes un habitant du Pays Mêlois, une association, une entreprise, un touriste,... n'hésitez pas à nous faire part de vos commentaires.

Pour plus de renseignements, vous pouvez aussi vous diriger vers l'office de tourisme du Pays Mêlois.

Un nouveau mode de communication

Bienvenue sur le nouveau blog de la communauté de communes du Pays Mêlois!
Ensemble pour la collectivité: échangeons pour mieux construire.

samedi 1 juillet 2006

Pourquoi ce blog ?

Bonjour,

Je voudrais énoncer les motivations qui m'ont poussé à créer ce blog.

Comme beaucoup de français, j'ai été choqué et surtout effaré de voir lors des émeutes de l'automne 2005 à quel point la France se trouvait dans une situation sociale difficile pour ne pas dire calamiteuse. Pendant quelques jours, on a assisté à un mouvement, certes limité, mais qui m'a fait pensé à un début de guerre civile. De nombreux français l'ont ressenti comme ça ainsi que des observateurs internationaux, et pas seulement Fox News comme on a pu le dire dans les médias français.

Nos hommes politiques, et en premier lieu M. Nicolas Sarkosy, nous ont expliqué que ce n'était que quelques dealers qui essayaient de protéger leur économie souterraine. Comment peut on croire à une telle fable ? En fait moi même, j'y ai cru pendant quelques jours.

Il faut se rendre compte que les trafiquants ont surtout besoin de tranquillité pour éloigner les forces de police de leurs activités. D'ailleurs, un rapport de la DTS, qui n'a pas été diffusé, indique que c'est dans les quartiers où il y a le plus de trafic que la situation a été la plus calme. En filigrane, on peut d'ailleurs penser que le gouvernement, en luttant contre les trafics a permit aux émeutiers d'avoir le champ libre.

Certains ont tenté également de nous faire croire que c'était le résultat de l'immigration alors que l'immense majorité des émeutiers sont français. Il est un fait qu'une grande majorité d'entre eux sont issus de la deuxième ou troisième génération d'immigrés venus s'installer en France pendant les années 60 à 80. Mais ces jeunes, sont bel et bien français, et ils ont toujours vécu sur le territoire de la France.

Il ne faut pas se voiler la face. C'est le modèle d'intégration français qui est la cause de cette situation. L'Education Nationale n'a pas joué son rôle c'est certain mais le problème est plus profond.

Il faut aussi s'interroger sur notre « modèle social ». Quel espoir notre pays donne-t-il à ces jeunes quand ils voient leurs parents, leurs « grand frères » au chômage depuis des années et même depuis toujours pour certains ?

Quel espoir pour des jeunes quand ils voient que leurs quartier deviennent des ghettos où il n'y a plus même un commerce ?

Quel est donc ce « modèle social » que les politiques et les médias nous vendent en permanence ?

La réalité, c'est que ces émeutes étaient motivés par le chômage et le manque de perspective d'évolution sociale car ces jeunes sont exclus du monde du travail et plus généralement du monde économique. Il subissent certainement un discrimination, mais affirmer que les français serait tous racistes et ne voudrait pas les embaucher pour cela ne tient pas la route à l'échelle de tout un pays. De tels comportement existent, mais c'est ridicule de vouloir généraliser car de nombreuses personnes immigrées récemment ont un emploi. Pourquoi ces jeunes, nés en France, subiraient plus de discrimination qu'eux ?

La vrai cause du problème, c'est le chômage de masse que leurs quartiers subissent depuis des décennies. Et ce chômage de masse est provoqué par la mauvaise santé économique de notre pays.

Il convient d'y remédier en provoquant une prise de conscience de l'opinion publique pour qu'une nouvelle génération d'hommes politiques arrivent aux commandes du pays. Ce blog est ma contribution.