mercredi 22 décembre 2010

La francophonie en Amérique du Nord.

La Francophonie en Amérique

ASSIMILATION DES FRANCO-AMÉRICAINS

Ce qui peut nous étonner en prenant connaissance du recensement de 1991,
est que le nombre de citoyens américains se réclamant d’origine
franco-américaine augmente, sans pourtant qu’y ait eu apport d’immigration
francophone alors que le nombre de francophones va en diminuant.

Le Conseil de vie française en Amérique mentionne qu’entre 1980 et 1990,
le nombre de locuteurs francophones a décliné de 13% en
Nouvelle-Angleterre, mais que le nombre de personnes ayant déclaré une
origine française, a augmenté de 18%, et ce, en l’absence d’immigration
francophone dans la région. L’augmentation a eu cours dans les six États
de la Nouvelle-Angleterre, mais elle a été la plus forte au New-Hampshire,
37%, soit le double de l’ensemble de la région.

C’est certain qu’il y a un grand engouement pour la généalogie en
Nouvelle-Angleterre et partout aux États-Unis chez les groupes d’origine
française. Les Franco-Américains réalisent qu’ils sont à peu près les
seuls Américains à remonter 10 à 12 générations dans leur ascendance.

Beaucoup d’entre nous connaissons ces villes de la Nouvelle-Angleterre à
fortes proportions de Francos: Manchester, N.H, Woonsocket R.I. Lewiston,
Maine. Biddeford Maine, était une ville à 85% francophone, le français
était¸d’usage courant partout. (Près de la station balnéaire de Old
Orchard

À Springfield, un centre industriel important dans le Massachusetts il y a
une enclave franco-américaine, comportant une école et une paroisse
françaises St-Louis de France. J’y suis retourné il y a quelques années,
seuls les aînés (50 ans et plus) parlent le français.

Pour évaluer ce recul, il faut revenir au seuil de la Seconde Guerre
mondiale. Les Francos-Américains étaient encadrés dans un réseau
institutionnel presque complet. En 1938, ils possédaient 300 paroisses,
200 écoles paroissiales, 32 couvents, cinq collèges, douze hôpitaux, six
orphelinats, cinq quotidiens, etc

Ce réseau institutionnel n’a pas réussi à empêcher l’effondrement de la
francophonie en Nouvelle-Angleterre et dans les autres parties des
États-Unis comme l’ancienne Haute Louisiane.(Ouest américain) Comme ce fut
le cas pour les autres groupes ethniques vivant aux États-Unis, cette
situation était inéluctable. même si la résistance à l'assimilation fut
plus longue.


LIENS;

Pour en savoir plus:

http://vailcourt.com/Francophonie2.html

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