samedi 23 mai 2009

CHAUFFAGE, PLOMBERIE, SANITAIRE...

Fichier : DESCRLO4.doc
L’HOPITAU 1ère TRANCHE
CAHIER DES PRESCRIPTIONS TECHNIQUES
lot n°4 : CHAUFFAGE, PLOMBERIE, SANITAIRE…

4.1/ PLOMBERIE EF et EC. page
4.2/ CHAUFFAGE page
4.3/ VMC DOUBLE FLUX page
4.4/ TRAVAUX DIVERS page
4.5/ VARIANTE VERRIERE
4.6/ TRAVAUX SUPPLEMENTAIRES page

4.1 PLOMBERIE, PRODUCTION D’EAU CHAUDE

GENERALITES :

Les travaux devront être conformes aux prescriptions techniques concernant les travaux de plomberie et installations sanitaires notamment le DTU 60.1 et ses additifs, et de chauffage (RT 2005), cahiers techniques du CSTB, avis techniques ainsi qu’aux normes définies par l’AFNOR. Les travaux devront commencer par la dépose, et l’évacuation à un réseau de récupération des métaux, de l’installation existante (chaudière, tuyaux et radiateurs dont certains en très bon état, récupérables. Préciser dans l’offre tous les éléments permettant d’apprécier la qualité des fournitures. Tous les tuyaux et canalisations métalliques devront être reliés à la Terre de l’électricien. Les raccordements isolants (type étoupe et GEBAJOINT ou autre) devront être reliés par un fil de cuivre de 4 ou 6 mm² serré sur chacun d’eux par un collier genre FLEXINOX ou similaire. Tous les tuyaux aériens seront fixés par colliers genre ATLAS assez rapprochés et isolés par un matériaux élastiques durable afin d’éviter la transmission de vibrations par voie solidienne (sauf pour les évacuations en PVC). Les fixations des canalisations en PER (eau de pluie) devront être suffisamment rapprochées pour éviter toute déformation visible. Pour limiter les bruits, les coudes seront toujours de grand rayon de courbure (au moins 4 fois le Ф du tuyau) et le Ф du tuyau toujours suffisant pour limiter au maximum la vitesse d’écoulement et éviter les coups de bèlier et les bruits de dilatation (fourniture et pose d’un anti-bèlier en bout de chaque alimentation. Le diamètre devra toujours être arrondi à la taille supérieure à celle résultant des calculs ou des abaques. Enfin, les tuyaux (fer ou cuivre) seront toujours de bonne épaisseur et exempts de toute rugosité des parois intérieures. Les tuyaux d’eau chaude seront toujours calorifugés par une gaine en mousse épaisse et de diamètre approprié. Dans l’appentis ouvert, tous les tuyaux seront soigneusement calorifugés sur toute leur longueur. La pose des tuyaux « horizontaux » devra présenter une très légère pente montant vers les colonnes de distribution (planche 24) dont le point haut sera muni d’une purge de gaz (automatique). Toutes les traversées de murs ou plancher devront être faites avec des fourreaux de Ф approprié assurant leur libre dilation et ;joint complémentaire en mastic élastomère convenant à cet usage. Ils dépasseront du sol des planchers d’un ou deux centimètres. L’isolement de parties des circuits devront être effectués par des vannes d’arrêt à sphère. Prévoir tous les robinets d’arrêt nécessaires à l’isolement des parties qui pourraient nécessiter des interventions (chauffe-eau, panneaux solaires, échangeurs et tous appareils sanitaires). Essais et épreuves au moment de la réception. Un plan de recolement devra être établi en fin de chantier et remis au client.
L’Entrepreneur pourra proposer toute variante qui lui paraîtrait souhaitable.


DESCRIPTION DES TRAVAUX

Les travaux de plomberie comprennent :

4.1/ 1 L’ALIMENTATION EN « EAU POTABLE » :

4.1/ 11 ADDUCTION D’EAU URBAINE (planche 8)
Branchement en attente/ Seuls les tuyaux sont à prévoir jusqu’au by-pass situé dans le dégagement à proximité de l’entrée (planche 25) et dont la manette sera provisoirement immobilisée sur l’ « eau du forage ». La maison voisine devra également être desservie jusqu’au regard N° 4 (planche 8) en attendant son raccordement.

4.1/ 12 ALIMENTATION PAR EAU DU FORAGE EXISTANT (planche 25 et 26) :
A la charge du présent lot, fourniture et pose d’un tuyau de polyéthylène noir du même type que l’existant raccordé sur la sortie de pompe, passant par le regard 7 puis dans la tranchée du maçon jusqu’au regard 6. Le raccordement électrique de la pompe (en triphasé, avec sa « sécurité »), également au présent lot, suivra le même parcours. A partir de l’entrée dans l’appentis ouvert, raccordement en tuyaux de cuivre de 30 mm soigneusement isolés jusqu’au by-pass.
Déplacement du réservoir sous pression existant (de 500 litres, en tôle galva) à son nouvel emplacement dans l’appentis ouvert avec tous ses accessoires (manocontact, vannes d’isolement sécurité...) compris toutes sujétions.

Vannes d’arrêt à sphère juste avant le by-pass et, aussitôt après, fourniture et pose d’un compteur divisionnaire pour l’étage.

4.1/ 13 ALIMENTATION EN EAU DE LA MAISON VOISINE :
(actuellement en dérivation sur la maison objet des travaux en 1ère tranche). Raccordement provisoire par le réseau d’arrosage (commun) et raccordement dans la chaufferie actuelle sur l’alimentation de cette maison. Ce dispositif sera modifié par la suite dans cette maison.

4.1/ 2 L’ALIMENTATION EN « EAU DE PLUIE » (LAVAGES, WC, ARROSAGE planches 25, 26, 29, 30) :

Toute la distribution du réseau d’eau de pluie devra être réalisée en tuyaux PER (à cause de l’acidité de cette eau) à partir du réservoir en ciment de 3 m3 qui la recueille dans l’appentis ouvert (lot N° 1, maçonnerie).
Fourniture et pose d’un tuyau de 20 mm, à la charge du présent lot, dans la tranchée entre les regards 7 et 8 au lot N°1 pour alimentation d’un point d’eau (à comprendre au présent lot) dans le futur jardin potager à proximité immédiate du regard 8 (à 18 m du regard 7 au lot de maçonnerie). Robinet de condamnation de ce tronçon dans l’appentis ouvert et robinet de vidange au point le pus bas (gel).
Fourniture et pose d’un réservoir sous pression (y compris manocontacts avec cadran de pression, robinets de purge d’air à mi-hateur et de vidange en partie basse, vannes d’isolement et toutes sujétions) de 500 litres. SI possible, non pas en tôle galva mais en matière plastique (polyéthylène armé de fibres de verre ou de carbone ? Renseignements près des fournisseurs à fournir). Fourniture et pose d’une pompe électrique munie de sa tuyauterie et d’’une crépine pour son alimentation.
Prévoir un système automatique d’alimentation du réservoir EP par celui d’eau du forage dans le cas de sécheresse ainsi qu’un système automatique d’alimentation du réservoir d’eau du forage par l’eau de la ville dans le cas de sécheresse prolongée. D’autant plus que l’urbanisation des prés contigus perturbera certainement l’hydrologie sou-terraine.

4.1/ 3 DISTRIBUTION INTERIEURE (planches 9, 14, 15, 25, 26, 29, 30)

Pour toute l’installation, sauf l’eau de pluie prévue en PER : tubes cuivre y compris toutes sujétions de fourniture et de pose (voir coudes, fixations, liaison équipotentielle, Ф…dans les généralités ci-dessus). By-pass en partie haute de la goulotte à proximité de l’entrée permettant le choix entre réseau urbain et eau du forage (potable). A partir de ce by-pass :


4.1/ 31- A L’ETAGE (planche 26) :
Robinet d’arrêt général pour l’étage avec compteur divisionnaire au départ du by-pass. Les tuyaux d’EF et d’eau de pluie (chasse d’eau) suivront ensuite la goulotte horizontale le long de la façade S-E jusqu’au refend de la salle d’eau qu’ils atteindront en suivant le rampant avec robinets d’arrêt à l’entrée. Antenne de l’eau froide, avec robinet d’arrêt également, à prolonger le long de la façade S-E jusqu’en face de la porte de la chambre extrême.

4.1/ 32- AU REZ DE CHAUSSEE (planche 25) :
Partant du même by-pass (mais sans compteur divisionnaire) les canalisations suivront la partie haute du mur S-E au dessus du plafond surbaissé formant galerie technique. Passage au plafond du placard près des WC et descente verticale au dessous des paillasses de la cuisine et de la salle de bains dans lesquels ils seront fixés sur les murs (voir planches 29 et 30). Robinets d’arrêt distincts pour la cuisine et la salle d’eau du RDC.

4.1/33 – DESSERTES BAINS ET CUISINE (planches 29 et 30)
Alimentation et évacuation des divers appareils mentionnés et non ces appareils eux-mêmes dont le choix n’est pas encore arrêté. Les canalisations d’alimentation resteront en attente avec un robinet d’arrêt à leur extrémité.

4.1/ 4 EVACUATIONS EU et EV (planches 29 et 30) :

L’évacuation EU de la douche de l’étage pourra passer en aérien au plafond du placard entre cuisine et dégagement pour rejoindre la descente verticale dans l’angle de ce placard, pis derrière la cuvette WC du rez de chaussée pour raccordement au réseau existant.

En effet, la future cuisine à rez de chaussée possède deux points de vidange existants dans une canalisation dans le sol à réutiliser : l’une à l’emplacement de l’évier et l’autre dans l’angle sud. La canalisation des WC et des bains de l’étage descendra dans cette dernière par une chute à l’aplomb qui se prolongera vers le haut pour se raccorder, dans la galerie technique, à l’évacuation d’air vicié de la VMC (ventilation primaire de la chute). L’évacuation EU de l’étage en face de la porte de la chambre extrême (réservations 4 et 2 planche 16) descendra également pour rejoindre l’évacuation de la douche actuelle. La chute qui passe dans la trémie 2 devra être munie, en tête d’un système de compensation de pression à la charge du présent lot. Les coudes des évacuations en PVC devront être munis d’un tampon de dégorgement avec bouchon vissé.

Evacuations silencieuses de Ф approprié (Phonoline ou simillllaire) pour les douches, éviers et lavabos. Fixation par colliers genre Atlas mais avec fourrure élastique destinée à éviter la transmission du bruit. Même précaution pour les traversée de plancher ou de parois. Evacuations en cuivre Ф 40 avec mise à la terre pour les machines à laver le linge et la vaisselle avec une section démontable sous le lavabo de la salle de bains du rez de chaussée,planche 25 et sous l’évier planche 24 (en vue d’essais d’échangeurs thermiques). A noter que l’évacuation du receveur de douche du rez de chaussée nécessitera sa surélévation et un passage en aérien jusqu’en arrière de la cuvette de WC. Ventilation primaire de la chute à raccorder (dans la galerie technique) à l’évacuation AV de la VMC.
Toutes les évacuations mises en place devront être provisoirement obturées en attendant la pose des appareils sanitaires. Calage soigné du receveur (choix au gré du Maître de l’Ouvrage, en principe : 80 x 80 avec cabine préfabriquée toute en glace transparente), soigneusement posé avec un cordon d’assise continu sur tout son pourtour ainsi que la cuvette WC. Le tout au présent lot.

4.1/ 5 PRODUCTION ET DISTRIBUTION D’ECS :

A L’ETAGE : chauffe-eau de 50 litres (voir planche 23) posé sur tabouret sinon sur des supports en fers T prévus au lot de métallerie N°5 ; jaquette calorifugée comprenant vannes, raccordements, sécurité, purges… alimentant la salle de douche par un tuyau (soigneusement isolé thermiquement) suivant le rampant à la charge du présent lot et le point d’eau en face de la porte de la chambre extrême. Alimentation par l’eau préchauffée par les panneaux solaires prévus au lot N° 10 qui peut être aussi de la compétence du présent lot.

AU REZ DE CHAUSSEE : chauffe-eau de 50 litres (voir planche 22) comme ci-dessus placé dans le placard contigu à la cuisine sur des supports en fers T prévus au lot de métallerie N°5. Le tuyau d’alimentation soigneusement calorifugé venant des panneaux solaires sur le toit descendra de la galerie technique directement à l’aplomb du chauffe-eau du rez de chaussée.


4.2 CHAUFFAGE DE BASE:

TRAVAUX EN CONCOURS, A PARTIR DES DONNEES SUIVANTES,
POUR UNE SOLUTION FIABLE ET ECONOMIQUE (INSTALLATION ET EXPLOITATION)

forte inertie thermique de l’ensemble : murs extérieurs de 0,60 d’épaisseur, plancher chauffant radiant sur ses deux faces pour l’ensemble de la maison réalisé conjointement par le lot N°1 ( article 1.3/7) et le présent lot planche 16. La distance entre les cordons ou tubes chauffants ne devrait pas être supérieure à 40 cm. Bien que l’origine de la production de chaleur ne soit pas encore définie, il faut prévoir que le titulaire du présent devra collaborer avec le maçon (incorporation au plancher) et l’électricien (liaisons froides) pour une parfaite réalisation de ce travail en veillant à assurer la conformité avec les directives de la dernière Réglementation Thermique. Dans le cas du choix d’une ou deux PAC, les calories pourraient provenir d’un vestige de douve (en eau) d’une vingtaine de mètres et d’un puits de 7m de profondeur. Dans le cas de PAC, fournir deux propositions chiffrées : système classique et système «inverter». Compte tenu des performances attendues (isolation thermique extérieure, vitrages isolants, isolation du toit par 20 cm de laine de roche, sas d’isolement de l’entrée…) les températures à obtenir au moyen de ce chauffage de base, seul et par -0° C à l’extérieur devraient être de 18°C dans les salles de bains, 16° dans le salon, salle-à-manger et cuisines et 14°C dans les chambres et dégagements. Comprendre tous les accessoires de gestion automatique (sondes, thermostats…) ou volontaire (programmation, horloge…) à la charge du présent lot. Documentation, plans, estimation simulée du coût moyen de chauffage annuel et toutes précisions à joindre en accompagnement de l’offre.

Le CHAUFFAGE COMPLEMENTAIRE nécessaire par grand froid sera procuré par des radiateurs électriques ponctuels à la charge de l’électricien (lot N° 6) ainsi que par des appareils de chauffage à bois (inserts et poêles prévus au lot N°1 maçonnerie). L’entreprise du présent lot pourra cependant proposer en variante toute autre solution qu’elle jugerait opportune.


4.3 VMC DOUBLE FLUX :

Comportant tous les réglages automatiques de débit (admission/ extraction) en fonction de la température, et de l’humidité de l’air ambiant (intérieure et extérieur) ainsi qu’une possibilité de programmation en fonction de la demande. La proposition des planches 11, 12 présente, pour l’étage et pour le rez de chaussée, en vert les gaines de distribution d’air frais et en rouge les gaines d’extraction groupées autour des pièces de service . L’air frais est aspiré sous la saillie de toit de la façade jardin. Le caisson (il vaudrait probablement mieux en prévoir deux distincts pour l’étage et le rez de chaussée) est suspendu dans la galerie technique et distribué par des gaines passant dans l’épaisseur de la charpente (entre les chevrons porteurs et entre les solives de la galerie technique). Ces gaines, en alu annelé devront être parfaitement isolées et leur section, variable en fonction de l’éloignement des points à desservir, toujours suffisante pour assurer une faible vitesse de l’air.
Etant données la vitesse de l’air habituelle et les faibles dimensions de l’échangeur du caisson, il paraît souhaitable de faire l’essai, ne serait-ce qu’à titre expérimental, d’une autre solution que l’entrepreneur voudra bien chiffrer, en variante, en même temps que la solution traditionnelle :

Dans cette solution, le ou les caissons suspendus dans la galerie technique sous la faîtière seraient des caissons ordinaires, sans échangeur. Par contre, chacun d’eux serait associé à un échangeur externe présentant une bien plus grande surface de contact entre les flux entrant et sortant. Les échanges y seraient d’autant plus efficaces que la vitesse de l’air y serait faible et qu’il serait calorifugé beaucoup plus efficacement. Un prix est donc également demandé pour la fourniture par l’entrepreneur du lot N°5 métallerie de l’échangeur cylindrique présenté planche 30, la pose étant à prévoir au présent lot (y compris un robinet de purge raccordé, voir planche 24) sur des fers T scellés par le lot N°5 Métallerie (art. 5.3/3). L’entrepreneur pourra, s’il le juge opportun, présenter en variante une solution classique.



4.4 TRAVAUX DIVERS :

Comprendre la fourniture de tuyaux PVC, leur mise en œuvre, tous les raccordements de quelque nature que ce soit pour :

4.41 RACCORDEMENT DE LA HOTTE :
de la cuisine au moyen d’un tuyau lisse en PVC a coudes à grand rayon de courbure et du diamètre de la sortie de la hotte, y compris toute sujétion.

4.42 EXTRACTEUR DE LA DOUCHE :
à fournir et poser sur le dessus de la cabine dans le trou circulaire demandé à l’article 7.21 du lot de vitrerie. Préciser ce diamètre au titulaire du lot de vitrerie en temps opportun.

4.43 RACCORDEMENT DU SECHE-LINGE :
Comme ci-dessus en ce qui concerne l’évacuation de la vapeur d’eau du sèche-linge dans l’angle de la salle d’eau du RDC. (en prévision d’un sèche-linge thermique).


4. 5 VARIANTE VERRIERE / PANNEAUX SOLAIRES

La verrière prévue dans la solution de base pour abriter des capteurs situés en dessous peut étre remplacée par des panneaux solaires (ou voltaïques). La surface qu’elle occupe (20 m² voir planche 23) serait donc couverte en ardoises par le lot N°3, comme le reste du toit et il resterait au chauffagiste à estimer la fourniture de ces panneaux dont la pose, assemblages et fixations seraient faites par le couvreur en collaboration avec lui. Ce matériel est destiné au chauffage de l’eau d’un réservoir calorifugé d’une capacité de 50 litres positionné à l’extrémité sud-ouest de la galerie technique sous la faîtière, à la charge du présent lot ainsi que les chauffe-eau qu’il alimente.


4.6 TRAVAUX SUPPLEMENTAIRES

Enfin, étant donné le nombre et la diversité des interventions demandées, les oublis très probables nécessitent de connaître le montant (notamment le coût horaire ttc de main d’œuvre) pour les TRAVAUX SUPPLEMENTAIRES qui se révéleraient nécessaires en cours de chantier et qui seraient effectués en régie.


***

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire