jeudi 10 janvier 2008

Editorial de Georgette JARIOD, tête de liste socialiste

La priorité pour les Luziens est celle du logement. Nous le constatons tous, ils nous le disent et ils sont mécontents de la politique de la municipalité en matière de constructions de logements locatifs.

Depuis que Michèle Alliot Marie est devenue Maire de St Jean de luz en 1995 elle n’a rien fait afin que les Luziens, jeunes moins jeunes, retraités puissent se loger dans des logements à loyers accessibles et de qualité. On compte sur les doigts des deux mains le nombre de logements HLM livrés durant ces 13 années de mandat. Nombreux sont les jeunes qui ont du partir de St Jean de luz afin de pouvoir se loger à 20 ou 30 km D’autres restent chez leurs parents ou dans des locations saisonnières qu’ils doivent libérer l’été. Tout cela est vraiment dramatique.

Certes, la ville est bien fleurie depuis des décennies, grâce au travail des fonctionnaires territoriaux, les routes sont entretenues, refaites quand il le faut, les écoles ont des moyens de fonctionner correctement etc.… Mais pour qui ? Si nous ne rétablissons pas les équilibres, si nous ne pouvons pas vivre au pays, c’est notre identité qui sera non seulement remise en cause, mais qui disparaîtra. Il faut au contraire la promouvoir. Et nous affirmons que ces équilibres à retrouver passent par l’accès au logement.
La construction de logements locatifs de qualité et à loyers accessibles sera la priorité de la nouvelle municipalité si nous obtenons votre confiance lors des élections municipales.

De nombreuses constructions cependant se sont élevées partout mais hélas à quels prix, les rendant inaccessibles à la plupart de nos concitoyens. En disant cela nous ne sommes pas contre la venue sur notre beau territoire de compatriotes originaires d’autres régions de France. Mais nous affirmons que la cohésion sociale oblige les pouvoirs publics, en l’occurrence, le Maire de faire en sorte de rétablir sur notre sol l’égalité des droits: celui pour les Luziens de pouvoir se loger au moyen de leur salaire et ainsi pouvoir vivre dans le territoire qui est celui de leurs parents de leurs aïeules enracinés historiquement dans ce territoire basque façonné par eux, entretenu, respecté et apprécié de tous.

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